{ Chapitre 10 } La louve blanche

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L'image au-dessus ne m'appartient pas.
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PDV Obi :

La journée s'était passée à merveille, j'avais appris à utiliser des plantes présentes dans la nature, à les transformer en pommade ou autres et à m'en occuper. Bien sûr ce n'était que les bases mais c'était déjà énormément d'informations s'étaient coincées dans mon cerveau et me donnaient, en retour, un mal de crâne pas possible qui faisait rire l'infirmier dénommé Lotus et personne ne voulait me donner un médicament, que des sadiques ces infirmiers.

Ne croyez pas qu'on avait pris un balai et pousser l'eau qui restait de la femme aux veines violettes dehors. On n'était pas des barbares. Les infirmiers et infirmières avait conserver l'eau et souhaitaient la donner au garçon qui avait débarqué à sa prochaine visite. Quand au corps de la petite fille qu'il avait porté dans ses bras, on l'avait brûlé pour récupérer ses cendres pour les donner à l'adolescent aussi.

Bref : j'étais là, avec mon mal de crâne (que j'avais décidé d'appeler Doli en rapport avec un certain médicament que l'on m'avait montré), pendant que Lylas essayait en vain de m'expliquer la différence entre une crème et une pommade.

Quand la nuit tomba, j'allai me promener dans les jardins, où la fraîcheur de la nuit me rassurait. La nuit avait toujours été mon moment préférer dans la journée (c'est paradoxal, non?) où la chaleur s'estompait pour laisser place à l'humidité. Ça faisait à peine deux jours que j'étais ici et j'avais l'impression que plusieurs années avaient passées.

Cette vie m'allait bien, j'avais envie de rester là pour toujours même si je savais que s'était impossible. Je soupirais en grelotant, il fallait que je rentre si je ne voulais pas attraper un rhume. Je commençais à revenir sur mes pas quand une forme jaillie d'au-dessus de la haie pour atterrir devant moi en haletant.

Un loup... Non : une louve.

Une louve blanche avec un pierre bleu comme incrustée au-dessus de ces yeux.

Elle me regardait, apeurée, ne sachant que faire devant un humain.

- Hey, n'ai pas peur, la rassurais-je en souriant, je vais pas te manger, c'est plutôt moi qui devrais avoir peur.

La peur dans son regard disparu de son visage et laissa place à la curiosité.

- Qu'est ce que je fais là ? demandais-je à sa place, je me balade pour prendre l'air c'est tout et je me sens un peu idiot de parler à un animal.

Je m'assis à côté d'elle.

- Finalement, c'est peut-être une bonne idée, remarque, je peux te dire tout ce que je veux tu ne comprendras rien de toute façon et je suis dans une période où j'ai besoin de parler à quelqu'un.

Elle s'assit puis s'allongea à côté de moi, comme si elle écoutait.

Alors je commençais à lui raconter tout.

Je lui racontais la mort de mes parents, assassinés par des hommes tout habillés d'armures bordeaux qui m'ont laissé sur place. Normalement dans les romans, l'enfant se fait adopté par des bergers ou autres passants mais pas pour moi.

Personne n'était venu pour moi.

J'avais enterré mes parents seul. Je m'étais débrouillé seul pour vivre et très vite, la solitude était devenue ma pire ennemie.

J'étais sans famille ni abris. Abandonnés par tous et battus par les garnements qui croisaient mon regard dans la rue. Un jour, qu'ils me frappaient, un garçon m'avait crié :

EN RÉÉCRITURE La Terre Perdue {Terminé ✔ } Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant