EN RÉÉCRITURE La Terre Perdue {Terminé ✔ } Tome 1

{Chapitre 20} L'itinéraire

PDV Edwin

(NDA : pour l'itinéraire décidé, je le mettrais en fin de chapitre, ne vous cassez pas la tête à essayer de deviner avec l'ancienne carte)

Je me suis réveillé en sentant quelque chose couler goûte à goûte sur mon front, j'ai ouvert les yeux, regardé autour de moi et ais crié :

- JE NE SUIS PAS UN COUSSIN !

La raison de ce cri mystérieux étaient deux de mes trois compagnons de voyage qui avaient décidé de dormir sur moi. Obi avait posé sa tête sur la mienne et m'avait bavé dessus toute la nuit, mon visage était maintenant recouvert de liquide visqueux (Beurk, beurk, beurk !), Rín avait dû croire que mon ventre était un oreiller mais elle ne bavait pas (heureusement) et Lylas dormait sur une fleur de coton géante, comme celle qu'elle avait utilisée pour pendant qu'on s'échappait du château.

- Hein ? demandèrent en même temps Rín et Obi.

- Mes chaussettes ! cria Lylas en se réveillant puis elle remarqua : Quel rêve étrange, ça parlait de quoi déjà ?

- Sûrement de chaussettes, répondis-je à l'apothicaire puis je me retournai pour gronder les deux autres, vous êtes les adultes, vous n'êtes pas censés...

Je m'arrêtai de parler pour regarder leur visage avant de pouffer de rire (EXTREMEMENT rare de ma part) : Obi avait la trace de mes cheveux incrustée dans la joue et les cheveux de Rín étaient tous dressés sur sa tête, comme un hérisson. Mais c'est en regardant Lylas que j'ai vraiment ri pendant plusieurs minutes : elle avait les cheveux comme ceux de l'albinos sauf que puisqu'elle avait dormi sur du coton, cette matière blanche s'était mêlée à ses cheveux et les avait faits doubler de volume.

- T'as quelque chose à dire ?! demanda Lylas, vexée comme un pou.

- Non, ça te dérange ? l'interrogais-je à mon tour et me dressant devant elle, montrant bien que j'étais plus grand qu'elle.

- La bave d'Obi a-t-elle remplacer ton cerveau ? J'ai plus de pouvoir que toi.

- Je te rappelle que c'est ton Grand Pouvoir qui t'a mis ça dans les cheveux, minus, avais-je rétorqué en enlevant un peu de coton de ses cheveux.

J'étais allé trop loin, je le savais mais quand on insulte mon cerveau j'ai toujours une étincelle d'arrogance.

Je savais qu'elle allait utiliser son Ombre puisque c'était sur ça que mon insulte portait alors je ne bougeais pas, voulant l'affronter et me dégager des plantes qui allaient me recouvrirent grâce à mon Ombre.

Elle tourna sur elle-même très vite et pendant une demi-seconde, j'ai pensé :

Une nouvelle technique pour synchroniser les plantes avec les mouvements de son corps ?

Mais à ma grande surprise, elle me frappa dans le ventre avec son pied qui avait plus de force de frappe grâce à la force centrifuge, faisant ressortir tout l'air de mes poumons. A ma grande honte, je suis tombé par terre et j'ai vomi le pâté de la nuit dernière.

- Toujours aussi délicate, remarquais-je ironiquement, où t'as appri ça ?

- Les plantes me décrivaient souvent les coups spéciaux que le prince apprenait pendant ses entraînements. Va te laver le visage à la rivière là-bas, ajouta-t-elle en pointant l'est, tu es plein de bave et tu as du vomi autour de la bouche.