Vengeance Élémentaire

Chapitre 2 (corrigé)

Comme promis, je publie le chapitre 2, avec un peu de retard x), j'espère qu'il vous plaira et je compte sur vous pour me donner vos avis et vos remarques par commentaire. J'y tiens énormément, votre contentement est important ;) Bonne Lecture !

Lulu ;)

Je ne comprenais pas, comment je pouvais ressentir le moindre désir pour ce monstre de loup-garou alpha ? Cette attirance, ce sentiment d'appartenance n'aurait pas dû exister. En le regardant, je ne voyais que du dégoût et de la méprise, ce qui, malgré moi, me fit mal. C'était la première fois depuis la mort de ma famille que je ressentais des sentiments, peu importe leur nature.

Le voyant se rapprocher de plus en plus, je décidais de fuir, de courir loin d'eux, loin de lui. Pendant mon moment de léthargie où j'avais observé l'alpha, l'un de ses loups s'était approché de moi par derrière et je ne le remarquais que lorsqu'il me frappa à la tête. Le coup ne me fit rien grâce à ma constitution osseuse et musculaire particulièrement résistante. Je me tournais lentement vers l'homme nu qui m'avait frappé et ce fut un visage stupéfait qui m'attendait. Je levais la main et son corps se leva pour ne plus toucher le sol. Je le projetais avec toute la force qu'il me restait vers un arbre, au pied duquel il s'affaissa, assommé pour un cours instant. Avec mes pouvoirs affaiblis par la course poursuite de la matinée et l'absence de rechargement, mes forces étaient moindres et mon attention l'était également. Cela fut une des raisons pour laquelle je n'avais pas senti l'alpha se diriger derrière moi et me planter une seringue dans le cou. Je la retirais et la regardais. Ma vision devint floue, mes jambes se mirent à trembler, mon corps tout entier devint engourdi et je commençais à tituber. Je sentis seulement mon corps se heurter à l'eau du lac avant de sombrer dans le néant.

Je me réveillais difficilement. Il faisait noir et mes yeux s'habituaient doucement à cette obscurité. La première chose que j'ai pu voir est une grande porte en métal blindé. Elle était marquée par des griffes. J'observais le reste de la pièce et ne vis aucune fenêtre ni aucune autre issue qui aurait pu me servir en cas de nécessité. J'étais assise sur une chaise en métal, habillée d'une hideuse robe grise, les mains attachées dans le dos et les chevilles attachées aux pieds de la chaise. Une puanteur remontait dans mon nez et dans ma gorge à tel point que cela me donnait envie de vomir le peu de nourriture que j'avais dans l'estomac.

Je n'avais pas eu le temps de changer d'apparence. Toute la meute de cet alpha avait dû voir le monstre que je suis. J'avais faim et soif, ma bouche sèche et pâteuse en attestait. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais enfermée ici, ma période d'absence m'empêchait de savoir s'il faisait jour ou s'il faisait nuit. Le temps passait, les secondes devinrent des minutes, des minutes devinrent des heures et aucune personne n'était encore venue me voir.

Mes pouvoirs, qui, à mon réveil étaient absents, refaisaient progressivement surface. Le seul qui était entièrement revenu était celui du feu. Je supposais, qu'entourée de mur de métal, il serait difficile à mes autres pouvoirs, ayant besoin de la nature, de revenir totalement. J'arrivais à peine à faire une petite brise, l'eau et la terre ne m'étaient d'aucune utilité dans la situation où je me trouvais. Ma seule chance de sortir d'ici était le feu mais je préférais d'abord voir qui était mes ravisseurs avant de leur fausser compagnie.

Une personne ouvrit brutalement la porte, qui vint claquer contre le mur créant un bruit strident. Je n'apercevais pas son visage étant à contre-jour. Mais je pouvais voir sa silhouette. Il était grand et avait une carrure impressionnante. Son buste était taillé en V et ses muscles saillants étaient facilement visible, même de loin et à contre-jour. Il devait porter un pantalon qui lui collait aux jambes, car celles-ci apparaissaient imposantes. Je supposais qu'il devait avoir entre vingt et vingt-cinq ans.