Chapitre 11

89 10 0
                                    

Pdv d'Alex (frère de Sam):

Quand Clarisse m'avait rejoint afin de m'assommer, j'en revenais pas et n'avais pas eu le temps de réagir. Elle nous avait trahit et ce depuis le début où Nymphéa était arrivée. C'était pour cela qu'elle ne l'aimait pas et ne voulais faire aucun effort pour l'accepter comme femelle Alpha. Lorsque je m'étais réveillé, je me trouvais dans une pièce où se trouvait le meurtrier et quelques uns de ses disciples. Il était masqué et je ne pouvais pas voir son visage. Après m'avoir promis de me faire subir les pires souffrances au monde, celui que je désignais comme son plus proche serviteurs m'emmena au sous sol avec les yeux bandés. Il me jeta dans une pièce sans vergogne et ce que je devinais être deux vampires, m'attachèrent à des chaînes suspendues par le plafond et attachées au sol. La pièce n'avait pas de fenêtre, il n'y avait qu'un seule entrée et une seule sortie. Il y avait pour seul éclairage des petites bougies placées ici et là dans la salle de torture. Le sol était sale et collant, sûrement dû au sang séché de leurs précédentes victimes. Une puanteur digne d'un cadavre en décomposition me chatouilla les narines au point de me donner des envies de vomir. La première séance de torture était la pire car mon corps n'était pas habitué pour supporter tant de souffrance. Il y en avait pour tous les goûts et de toutes les couleurs, tous les styles de torture avait été utilisé lors de cette séance. La diversité devait sûrement plaire au meurtrier.

Les séances de torture de cet homme étaient très différentes de celles que j'avais pu réalisé sur nos propres prisonniers. Je vivais un enfer depuis des jours. J'avais arrêté de compter au bout d'une semaine. Je n'avais plus aucun repère depuis. Je ne savais même pas quelle heure il était. Le peu de repas que l'on me donnait n'était pas aux mêmes heures que ceux normaux et chaque jours cela changeait afin de ne pas retrouver mes repères. Certaines des tortures étaient physiques comme des coups, des entailles, des brûlures, ... d'autres étaient psychiques. Il avait des sorciers sous ses ordres qui créaient dans mon esprit toute sorte d'hallucinations, plus épouvantables les unes que les autres. J'étais physiquement épuisé mais mon moral tenait bon... pour le moment. La porte de ma cage, oui j'avais bien dit CAGE s'ouvrit. Celle-ci était en argent, notre seul point faible. Si j'avais le malheur de toucher l'un de ses barreaux, cela me brûlait et je dormais très peu car, étant de petite taille, au moindre mouvement, j'étais réveillé par une douleur insoutenable. On me retira le tissu qui couvrait mes yeux et on me prit par les bras. Mes pieds traînaient par terre et je me laissais faire en attendant le bon moment pour agir et refaire tranquillement mes forces malgré les différentes tortures.

- « Que dirais-tu d'une petit tour de deux heures sur la chaise Alex ? Cela pourrait peut être faire rentrer du plomb dans ta sale caboche de loup. Peut être qu'après ça, tu nous diras enfin tout ce qu'on veut savoir ! Tu sais, si tu ouvrais un peu ce qui te sers de bouche, tes conditions s'amélioreraient grandement ! » Me dit l'un de mes gardes.

Je ne répondis même pas. À quoi cela servait-il ? Si je répondait, ils me frappaient et je préférais autant subir que la torture et non des coups en plus. Il fallait absolument qu'ils croient que mon esprit était brisé mais en secret, je gardais l'espoir que mon frère allait me retrouver et me sauver.

Je me retrouvais rapidement sur la chaise et attaché par des barres de fer. Cette torture reposait sur des électrochocs collés à différents points stratégiques du corps comme de chaque côté de la tête et qui augmentaient en puissance toute les deux minutes. Le premier choc me fit seulement l'effet d'une piqûre de moustique. Les suivants ressemblaient plus à des aiguilles qui me rentraient dans la peau. Cela commençait à devenir dur de résister à la douleur. Mon corps se courbait et des bruits étranges s'échappaient de ma bouche, ils étaient à la limite entre le souffle saccadé et les cris de douleur. Au bout d'une heure sur cette chaise, je tremblais de tous mes membres et de la sueur perlait sur mon front. J'avais du mal à reprendre ma respiration. Mes gardes riaient de moi.

Vengeance ÉlémentaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant