Chapitre 4

147 14 0
                                    

Je revivais, chaque nuit depuis ma fuite, le meurtre de mon peuple. Mais cette fois, le cauchemars était différent. Je me voyais courir dans la nuit de pleine lune, pieds nus dans la neige glacée du Nord, fuyant ce qui semblait être un loup. Ce loup était différent des autres. À moitié loup, moitié vampire, moitié sorcier. Il était un hybride. Les seuls créatures qu'il n'était pas, c'était les différents élémentaires. Il me voulait. Me traquer et prenait plaisir à ce petit jeu. Mes pouvoirs étaient comme entravés. Je ne pouvais qu'espérer lui échapper normalement. Mais je ne réussis pas. Il était au dessus de moi après m'avoir attrapé. Un sourire vicieux sur le visage. Il me planta un poignard dans la gorge et me prit mon coeur alors que j'agonisais lentement, luttant pour survivre...

Je me réveillais en sursaut et en sueur, troublée et apeurée par ce cauchemars. Ma respiration était saccadée et il ma fallut plusieurs minutes pour me ressaisir. Je remarquais alors seulement que je me trouvais dans un lit qui n'était pas le mien, en sous-vêtements. La pièce était sobre et grande. J'avais dormi dans un lit immense, pouvant facilement contenir trois personnes. Il y avait une armoire et des tables de chevets. La chambre était de couleur grise et noire. Très sombre et très chic en même temps. Je sentis remuer à côté de moi. Je tournais la tête et vis Sam. Sam ?! Attendez, qu'est-ce que je faisais dans son lit avec lui dedans ? Les souvenirs de la nuit remontaient petit à petit dans mon cerveau et je me souvenais m'être endormis dans ses bras après avoir lutter de toute mes forces contre le mal de tête qui frappait tel un marteau sur une enclume. Le salaud m'avait retirer mes vêtements et avait dormit avec moi. Je détestais cela et encore plus quand c'est un horrible clebs qui est avec moi dans un même lit. J'essayais de le pousser pour le réveiller et lui dire ma façon de penser mais cela n'eut pas l'effet escompté, au lieu de ça, il grogna. Bon, passons à la manière forte. Je me penchais vers son oreille bien décidé à le réveiller.

- « HEY SALE CHIEN ! DEBOUT ! » Lui hurlais-je dans son oreille.

Il fut aussitôt debout, ou plutôt au bord du lit, allongé au sol, entremêlé dans les draps. Il était tombé et c'était à mourir de rire.

- « C'est quoi ton problème à me réveiller comme ça, tes parents ne t'ont jamais appris à être douce ? » Demanda-t-il à moitié endormis en se frottant le bras.

- « Ils sont mort avant ! Pourquoi je suis dans ton lit, avec toi et presque nue ? » Répondis-je méchamment.

- « Désolé je ne savais pas que tes parents étaient décédés et parce que tu dormais quand on est arrivé à mon manoir. Et puis une femme aussi belle que toi ne doit jamais être habillée dans un lit. » Dit-il en se léchant les lèvres.

Ni une ni deux et oubliant ma quasi nudité, je me levais du lit, le pris par le coup et le plaqua ventre contre le mur. Son bras déjà douloureux était maintenu dans son dos, il ne pouvait plus bouger. Il essaya mais ma force et mon aura étaient beaucoup plus fortes que les siennes.

- « Sale pervers ! Essaie encore une fois de me toucher et je te coupe tes bijoux de famille pour les donner à tes chiens si cher à ton coeur, c'est clair ? »

- « Très clair... » me dit-il soumis et en grognant.

Je le relâchais. Son loup était de sortie. Ses yeux rouges en témoignaient. Les dominants se sentaient en danger face à plus fort qu'eux et je venais de prouver que je l'étais ce qui lui déplaisait beaucoup. Je ne le regardais plus, ce con avait mis mes vêtements à la poubelle. Tant pis, je n'étais pas très loin de chez moi. Je descendis les escaliers et me dirigeais vers la porte de sortie. Il n'y avait personne dans le manoir à part moi et ce chien galeux. Parfait. J'ouvrais la porte et me préparais à partir. Mais je n'y arrivais pas. J'étais bloquée magiquement. Qu'est-ce que c'est encore ce bordel ? Ce n'était vraiment pas ma journée. J'entendis rigoler derrière moi. Je me retournais vers lui encore plus en colère que je ne l'était déjà. Il fallait bien se l'avouer, ce salaud de perverti de loup-garou avait un corps à se damner. Grand, musclé, des tablettes, le V juste au dessus de la ceinture, un cul bombé et ferme, tout pour plaire mais c'était un loup.

Vengeance ÉlémentaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant