Chapitre 1 : j'ai un quotidien normal

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Ce matin je fus réveillé par le bâillement de mon chat, juste sous mon nez. Une bien douce odeur, un mélange de sardine morte et de sang de souris.
- Perlim ! Ça put ! Vas te brosser les crocs !
- Tiens moi la brosse à dent alors, je n'y arrive jamais tout seul, répondit il.
- Ouais... On va déjeuner d'abord.
Je le repoussais du même geste que ma couverture mauve. Mes pieds tâtonnèrent sur le tapis poilu noir au pied de mon lit pour retrouver mes chaussons. Le chausson manquant vint de lui-même sous mon pied droit. Perplexe, je jetais un coup d'œil vaseux : Perlim l'avait poussé en dessous.
- À ta manières j'aurais mes croquettes dans la soirée ! Pesta-t-il.
- Pff, c'est que pour ta poire.
Jamais Perlim de m'aiderait pour m'aider. Enfin c'était ce que je lui répétais pour le forcer à être plus sympa.
La pique n'avait jamais marché sur lui.
Nous sortîmes de ma chambre en nous tirant la langue. Un des rares geste humain qu'il pouvait reproduire.
Nous traversâmes tout le couloir d'un bout à l'autre pour descendre par l'escalier en colimaçon qui menait directement dans la cuisine. Elle était vide. Adrien, mon grand frère devait déjà être parti, ou peut être dormait il encore ? Il était plus probable qu'il ne soit même pas rentré la veille. Ma mère dormait. Elle, en tous cas, je savais qu'elle dormait, elle ne se levait jamais avant onze heure, elle n'avait aucune raison de se lever plus tôt.
Il y a dix-sept ans elle avait trouvé la technique ultime pour ne pas travailler tout en étant grassement payé : moi et mon prétendu cœur fragile. Peu après mes quatre ans, elle m'emmena voir un médecin qui me décréta une maladie du cœur très grave. Je n'ai jamais sus laquelle il y bien put trouver pour plaire à ma mère, les hommes aimaient lui plaire. Mais cette maladie fictive avait autorisée ma mère à me retiré du cursus scolaire pour me faire école elle-même. Comme elle devait occuper tous son temps à mon éducation elle fut forcé de démissionner et pour l'aider dans sa dure labeur l'État devait lui verser une pension. Elle ne me fit jamais cours. Vers mes huit ans, notre voisin Nicola Pinilo, retraité et ancien professeur de lettre d'université, remarqua que j'étais analphabète. Il s'en indigna mais ne put rien faire d'autre que me donner cours lui même. Il fut rassuré de me voir travailler sérieusement et de rattraper mon important retard. À quatorze ans je pus même passer mon brevet en même temps qu'Adrien, âgé d'un an de plus que moi.
Tous ces digressions pour dire qu'Amanda Robert n'était ma mère que par la génétique. D'ailleurs ni Adrien, ni Axelle ni moi ne l'avons jamais appeler « maman ». elle n'aimait pas le lien que ce mot nous donner.
Axelle ressemblait beaucoup à Amanda sur le point psychique alors cela ne la dérangeait pas. Et puis elle avait put aller à l'école elle, avoir d'autres amis que les retraités du quartier et le cousin Thomas. Elle avait put avoir des petits copains qui m'avait tous traité avec pitié car ils étaient tous comme elle.
Je voulus prendre mes céréales mais Perlim me lança un regard de tueur. Les chats sont doués pour le regard de tueur. Son frère Pimpim (que j'ai donné à Thomas il y a neuf ans) en était tout à fait incapable contrairement à leur deux sœurs : Abrac et Adabra. J'ai donné Abrac à Mme Gary. Personne n'aimait Mme Gary dans le quartier. Elle hurlait sur tout le monde, surtout sur Adrien quand il rentrait ivre. Mais elle m'aimait bien moi. Depuis que Mr Pinilo lui avait demandé de m'apprendre le piano, car le défunt Mr Gary était pianiste pour un conservatoire renommé. Sa femme Adélia en connaissait suffisamment pour m'apprendre les bases. Elle avait l'oreille pour m'aider à m'améliorer.
Sous le regard attentif de Perlim, je pris ses croquettes que je versais dans son assiette aux motifs de souris dans un sandwiche, je la posais sur la table. Quand je pus prendre mes céréales aux chocolats et mon jus d'orange, je m'installais à ma place habituelle, en face de Perlim. Ma mère détestait voir Perlim sur la table mais elle ne savait pas qu'il était aussi intelligent que nous. Adrien non plus ne le savait pas mais je trouvais normal qu'un être capable de conscience et de pensées puisse manger à table comme un humain et qu'il mange dans une assiette. Son assiette personnel, un jour où j'ai voulus la prendre pour moi je dus désinfecter une longue et douloureuse griffure sur mon pied.
- Quoi de prévu aujourd'hui ?
- Brossage de dents, dis je après une gorgée de jus d'orange.
- Hilarant. Et après ?
- Rigole pas, ça va me prendre du temps.
Il me lança l'équivalent félin d'un regard agacé. Depuis onze ans j'apprenais à décrypter ses expressions. C'est pas comme si j'étais tous le temps avec lui.
- La fac' doit m'envoyer les résultats de mon exam' de la semaine dernière. Et j'ai des révisions à faire.
Grâce à ma très dangereuse maladie du cœur je ne pouvais pas non plus aller à l'université alors Mr Pinilo avait demandé à son ancien patron de me prendre comme élève à distance. Il accepta car j'avais passé le baccalauréat à seize ans avec mention très bien. Avec seulement Mr Pinilo comme professeur. Même si les cours de piano de Mme Gary m'avait apporté des points en plus. J'étais actuellement en cinquième année pour devenir vétérinaire.
C'était pour Mama, la mère de Perlim que j'ai choisie à dix ans de devenir vétérinaire. Je me suis occupée seule de lui faire accoucher ses petits et me suis occupée d'elle jusqu'à sa mort quatre ans plus tard. Perlim approuvait mon choix, il détestait quand un inconnu devait l'ausculté. D'ailleurs il m'avait convaincue de ne pas le castré quand une chatte blanche était apparu dans le quartier. Son humeur avait été infernal mais au moins il avait gardé ses parties virils.
Ce n'était pas lui qui s'était fait enguirlandé par le propriétaire de la chatte blanche quand elle avait eut une portée. Maligne, j'ai simulé une douleur dans la poitrine pour qu'il arrête de criait, il m'avait même offert de venir voir les chatons à leur naissance. Perlim m'avait félicité. Les chatons avaient tous était donnés mais avant cela j'avais vérifié qu'aucun n'avait de conscience comme Perlim.
- J'ai une chose à faire moi ?
- Va voir Abrac.
- C'est une idiote, elle ne pense qu'à courir et manger.
- C'est une chatte normale et ta sœur, lui rappelais je.
Ni lui ni moi ne savons comment il y a onze ans, peu après sa naissance, il avait commencé à pensée et comment moi seule pouvait entendre ses pensées pour lui répondre. Nous supposions que ça venait de moi sinon je n'aurais pas était capable de l'entendre. Il était le seul, ni ses frères et sœurs ni sa mère n'avaient développés de conscience. Je me souvenais, quelques jours avant qu'il ne commence à me parler ma sœur m'avait traité « de petite chose idiote et sans valeur que personne n'aime » j'avais beaucoup pleuré. Perlim, encore très petit, était venu se lover contre moi alors je lui avais demander si il pouvait être mon ami et m'aimait. Puis je lui es dis « je voudrais que tu puisses parler avec moi, que tu sois mon meilleur ami ».
- Va chez Mme Alister, repris je.
- Pourquoi pas ? Elle a toujours un petit quelque chose à donner.
Pour nous, l'un des plus grand mystère c'était la raison pour laquelle Axelle vivait chez Mme Alister. Tous le monde aimait Mme Alister. Une vieille dame aux cheveux encore tout noir, toujours prête à donner des cookies tous chaud aux passants. Alors qu'Axelle était méchante et pas qu'avec moi. Mme Alister avait toujours beaucoup chouchouter Axelle et le jour de ses dix huit ans elle lui avait proposé de venir vivre dans la chambre vide chez elle. Neuf ans plus tard, ma sœur était secrétaire dans un cabinet de notariat en ville mais vivait toujours chez Mme Alister sauf que maintenant ses cheveux et ses yeux étaient totalement noir et sa peau très blanche. Effet de contraste ? Car avant elle avait les mêmes cheveux châtain qu'Adrien et moi mais les yeux vert foncé de notre père. Adrien et moi avons les yeux vert d'eau de la mère d'Amanda que l'on a jamais rencontré. Nous l'avons juste vu en photo. Amanda avait coupé tous liens avec sa famille, Mr Pinilo avait enquêté pour moi et découverts que ma grand mère était morte d'un accident, que mon grand père était très pauvre et que j'avais un oncle qui vivait quelques part dans le nord du pays. Amanda prétendait que ses parents étaient tous les deux morts, ils étaient trop pauvre à son goût.
Avoir épousé un traducteur de chinois de renommé fut pour elle une boue de sauvetage, mais il avait fallut qu'elle le trompe. Avec Adrien nous ne voulions même pas savoir combien d'homme il y a eut.
En tout cas il y avait eut Stéphane Bartin. Il venait juste d'arriver à l'époque. Il ne savait pas que la belle Amanda était mariée à mon père Dominique. Mais ce ne fut que seize ans après la liaison que nous le découvrîmes. Une personne avait soufflé à papa qu'Adrien ne lui ressemblait pas du tout. Pour cela, il avait divorcé, ce fut la goutte de trop, son avocat avait facilement trouvé une dizaine d'amant de ma mère, certains datant même de leur première année de mariage. Adrien n'étant pas son fils légitime (malgré tout son amour) il ne pouvait pas obtenir sa garde et moi j'étais sous tutelle d'Amanda.
En guise d'au revoir mon père m'avait offert un ordinateur portable pour continuer à lui parler et il s'était aussi arrangé avec Stéphane pour avoir une place de serveur dans son bar car Adrien arrêtait ses études. Même si il était souvent absent je l'aimais beaucoup alors je lui avais offert Adabra. Une petite peste mais très câline quand elle le voulait.
Perlim aimait bien mon père, il aimait surtout l'entendre parler chinois. Sans aucune raison. Après notre petit déjeuner, Perlim monta dans la salle de bain pendant que je nettoyais notre vaisselle. Quand je le rejoignis, sa brosse à dent était déjà sur le lavabo et son dentifrice sans goût était tombé par terre. Il ne supportait pas le goût de la menthe. Adrien m'avait déjà surprise en train de lui brosser les dents. Il avait aussi vue Perlim changer de chaîne mais je pus lui faire croire que Perlim jouait avec la télécommande et que le résultat n'était qu'un hasard.
J'utilisais la mini brosse à dent pour enfant car ses dents étaient très petite.
- Fais attention j'ai une douleur dans la partie haute, droite.
- Tu veux que j'appelle le dentiste ?
- Et pourquoi pas ?
- Je m'imagine la scène : Bonjours monsieur, pouvez vous voir les dents de mon chat ? Je crois qu'il a une carie à cause des bonbons qu'il me pique en douce. Et oui, mon chat aime lécher les bonbons acidulés.
- Je ne t'ai rien piqué.
- Menteur, si c'est pas toi c'est Amanda et ce serait fâcheux pour sa précieuse ligne.
J'entendis l'équivalent d'un ricanement dans ses pensées.
- Tu la caricature un peu trop, elle aime manger gras et bon, répondit il.
- Oui mais seulement quand le produit coûte cher ou qu'il est rare... J'ai trouvé ton petit problème.
Je sortis le petit morceau qui était coincé entre ses dents, je m'approchais pour l'examiner.
- C'est un os de souris, alors matou on mâche pas avant d'avaler ?
- Elle était coriace, fit il arc fierté.
- Tueur.
Il n'eut pas le temps de répondre, on sonnait à la porte. Je laissait le robinet ouvert pour que Perlim se rince la gueule et couru le plus silencieusement possible au rez de chaussé, la sonnerie allait réveiller Amanda. Et une Amanda réveiller à sept heure c'était une Amanda sur mon dos toute la matinée. Elle avait engagé une femme de ménage mais celle ci ne venait qu'une fois par semaine, le reste du temps Amanda me surchargeait de travaille.
J'ouvris la lourde porte en bois.
- Salut Rosie ! S'exclama le joyeux Harry.
Harry était le meilleur ami d'Adrien depuis... avant ma naissance si cela était possible. D'ailleurs la masse avachie et ivre qui ne tenait debout que grâce à lui devait être Adrien.
Avec un prénom comme le miens, divers surnom était possible, Adrien et Harry m'appelait Rosie, Perlim hésitait entre Femelle et Luna, Axelle me criait Gamine, Morveuse ou La-Petite. Ma mère était la seule à me nommer par mon prénom : Luna-Rose. Il fut le nom de la grand mère maternelle de mon père. Une base comme une autre. D'ailleurs son surnom était mon préféré : Rosa.
- Salut Harry. Vas le mettre dans sa chambre, s'il te plaît.
Il partit sans un mot de plus, c'était fréquent avec mon frère et pas seulement après ses dix-huit ans. Il avait souffert d'être la cause du divorce et donc du départ de papa. Harry repartit peu après.
Avant d'aller m'asseoir devant mon ordinateur je partis voir Adrien, au cas où il y avait quelque chose à faire. Harry l'avait allongé bien droit sur le ventre dans son lit, je lui retirais ses chaussures et lui déposais un dolipranne et un verre d'eau sur sa table de chevet.
- Rosie ?
Mon frère était très aimé en ville. D'après ce que je pouvais déduire de ce qu'il me racontait. Beau et chanteur de talent, il sortait avec beaucoup de fille en même temps et parfois sans connaître leur prénom. Il avait plein d'amis et pour me le prouver, il m'avait montré son facebook. Presque cinq cent personnes. C'était inimaginable moi même je ne devais pas connaître plus d'une cinquantaine de personnes. Alors il m'avait avoué que la plupart était des connaissances qu'il ajoutait sans vraiment les connaître. J'ai trouvé la pratique ridicule mais il m'assura que tous le monde sur facebook faisait comme lui. Il m'avait proposé de me créé une page facebook mais je lui avait ris au nez : « Je n'aurais que papa, Thomas et toi. », il me promit qu'Harry serait aussi mon ami mais n'insista pas.
- Oui, dors. Je te réveillerais avant treize heure, si tu ne le fais pas toi-même.
- Merci ma puce.
Il se rendormit sur ces mots. Je laissais sa porte et la mienne ouvertes au cas où il aurait besoin de moi. Perlim m'assura revenir avant dix heure puis je me mis à étudier.

- Luna-Rose ! Ta sœur vient manger ce soir. Prépare à manger.
- Oui Amanda. Tu veux quoi ?
Il était plus de dix huit heure. Adrien était partit travailler il y a deux heures. Je venais de terminer une partie quand elle m'appela. Je jouais beaucoup au jeu vidéo de mon frère. C'était l'un de nos rares points commun.
- Du poulet. Après tu fais ce que tu veux.
Je quittais ma chambre sur ses mots. Ma mère était aussi à l'étage mais de son côté car l'étage était séparé en deux. Notre côté était accessible depuis la cuisine et le sien depuis le salon. Cela nous convenait bien, on aimait pas voir les hommes qui lui rendaient visite. Le meilleur dans cet aménagement s'était que notre partie était décoré pour nous. Toute la maison était en chromé noir et blanc sauf notre partie. L'escalier était en pure bois massif marron, le couloir était peint en bleu ciel mais avec des tableaux coloré et amusant que nous avons choisie nous même au départ d'Axelle, ainsi qu'un tableau que j'ai fais moi même à quinze ans. Adrien eut le regret de m'annoncer que je ne ferrais jamais peintre mais qu'il aimait bien quand même. J'avais réalisé un portrait de Perlim. Tellement raté que nous l'avons attaché suffisamment haut pour qu'il ne saute pas dessus pour le déchirer.
La chambre d'Adrien était peinte en quatre vert sur les quatre murs avec un mini réfrigérateur toujours remplit d'alcool et une armoire remplit de vêtement coloré et rock à la mode. Ma chambre avait trois mur mauve et un blanc. Sur le blanc j'avais punaisé des photos personnels, des dessins et des posters taille A3. Le premier représentait le château de Versailles au coucher de Soleil, un autre représentait un temple perdu en Amazonie et mon préféré Stonehenge. J'avais beaucoup de posters comme ceux là. Une amie d'Adrien était abonnée à une revue touristique et tout les mois elle donnait le poster à Adrien pour moi, Émilie je crois.
Cuisiner ne me prit pas trop longtemps. Même si Amanda n'aimait pas cela j'avais fais des frittes car Axelle aimait beaucoup et je n'avais pas envie de faire de véritable délice pour elles.
Perlim arriva à ce moment là pour m'annoncer qu'Axelle était à quelques pas derrière lui et qu'il montait dans ma chambre jusqu'à son départ. Il la détestait depuis qu'elle lui avait écrasé la queue quand il était encore petit. Il avait par mégarde renversé de l'eau dans la cuisine et elle avait glissé dessus.
Elle sonna.
Amanda partit lui ouvrir. Elles se firent la bise et parlèrent comme des amies. Axelle passa dans la cuisine, sûrement plus pour voir le repas que pour le « bonsoir » qu'elle me cracha. Aujourd'hui elle portait une petite robe verte à bordure qui lui allait à merveille avec sa longue natte noire. C'était une particularité d'Axelle que j'avais remarqué, même avec ce climat venteux d'octobre elle portait toujours des vêtements légers. Elle semblait immunisée contre le froid.
Elle retourna vite dans le salon pour savourer un bon vins avec ma mère. Ne voulant pas m'imposer leur présence je pris une bière dans la chambre d'Adrien et attendais que le poulet cuise en écoutant d'une oreille distraite leur bavardage. Elles parlèrent de sac à main, du boulot d'Axelle, de chaussures, de stars puis je les informais que le dîner était près.
Pendant le repas je dus supportais toutes les critiques sur ce que j'étais en générale. Perlim, qui entendait tous du haut de l'escalier, commenta leurs remarques pour m'empêcher de flancher. Quand elles me laissèrent tranquille je me mis à observer les expressions de leur visage. Elles étaient toutes les deux très expressive. C'est pour cette raison que je ne compris pas quand Axelle fixa pendant quelques secondes un espace vide entre Amanda et moi avec surprise et horreur. Perdu dans son monologue, Amanda ne le remarqua pas et cette étrangeté resta secrète. Je notais dans ma tête d'en parler avec Perlim, c'était étrange. Elle venait de voir quelqu'un ou quelque chose qui l'avait surprise et effrayé. Axelle effrayé ? Impossible.
Je ne sus pas si c'était un emballement de mon imagination mais je remarquais qu'elle semblait pressé de partir maintenant. Quand elle fut sur le pas de la porte, je partis rejoindre Perlim.
- À mon avis elle s'est souvenu qu'elle avait un enfant dans le four ou un chien sur le barbecue.
Je ricanais en imaginant Axelle en méchante sorcière.
- Franchement. Non j'ai vraiment eus l'impression qu'elle regardait quelqu'un.
- Si moi je pense, pourquoi un fantôme ne dînerait pas avec vous ?
- Pourquoi ne me parle-t-il pas alors ?
- Peut être que ton don ne marche qu'avec les races supérieurs.
Je lui lançais un oreiller. Comme tout chat qui se respecte, il se jugeait supérieur à tout le monde et prétendait être un lion dans une vie antérieur.
Je ne me rangeais pas derrière son avis mais ce soir là en me déshabillant j'eus peur d'être épié par un fantôme voyeur. Nous nous couchâmes chacun dans notre lit puis je m'endormis.

Héritiers des EnfersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant