J'ai laissé là, plantée ma carapace vide de sens.
Mon bras toujours levé là où mon art devais se dessiner.
Ce bras, cause de tout le désastre qui m'entoure.
Esquisses, brouillons et essais vains se présentent à mes yeux.
Le temps fut si long que l'encre de ma plume eu le temps de couler...
Ce temps immortel et meurtrier, meurtrier de mon art si profondément encré.
Mes larmes ne font que couler,
le long de mon bras rouler,
mes doigts traverser,
Afin de s'écraser sur ma toile en de petits graphismes si familiers.
J'aimerais crier, hurler, frapper, mais à quoi bon ?
De même qu'en parlant calmement, jamais mon sérieux n'est frappant.
Alors j'écris,
j'écris ma peine par des envies soudaines.
Osent ils se plaindre de mon silence après avoir admiré mon monde griffonné ?
De se gêner jamais ne leur est venue l'idée.
Peut on me blâmer de me cacher lorsque parler ne fait que me gêner ?
Peut on me blâmer de cacher mes idées de leurs espris si niais et leur critique si vite arrivée ?
Je me surprends à rêver que mes noirs écrits soient ne serait-ce qu'un instant illuminés.
Mais pourquoi écrire si aucun sentiment ne m'animais ?
Inutile l'écriture me serais et embrumé mon esprit resterait.
Merci ma toile blanche d'avoir supporté mes pensées lourdes de sens.
D'avoir été cette épaule sur laquelle se reposer ou sur laquelle pleurer.
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Mes pensées dévoilées
ПоэзияTout ce qui me passe par l'esprit avec un soupçon de poésie. Archives des méandres de ma tête depuis 2019.
