Je pourrais dire que je déteste les gens. Mais ça ne serais pas totalement vrai.
Je pourrais dire que j'aime les gens. Mais d'une part je mentirais.
"Les gens" cette masse difforme, unitaire mais pas solidaire. Cet amas qui fait masse pour s'imposer mais de l'intérieur est nécrosé.
Cette unité utilisée pour écraser les minorités.Je les hais! Tous ces idiots endoctrinés qui se permettent de juger. Comme des ânes menés par l'assurance de briller quand leurs proies seront écrasées.
Je suis en même temps menée par l'envie d'exister à leurs côtés.
D'être acceptée pour ne souffrir plus jamais.
Et celle de les fuir à jamais pour ne plus les affronter.Je les hais ! Je le sais ! Peut être trop idéaliste ou alors dictatrice.
Me voir grandir m'effraie. Mes idées si pures s'en sont allées j'ai comme l'envie d'imposer. De mon innocence a grandit mon déni. Je m'enfonce peu à peu dans mes idées, comme bornée, personne ne pourra m'aider.Je me suis aimée, détestée puis aimée de nouveau. Mon arrogance balance. Confortée dans mes idées, sûre d'être la seule à les comprendre, je les enferme dans leur infériorité.
"L'arrogance est un vilain défaut" encore une de leur idées, une barrière derrière laquelle se murer, une case dans laquelle se tasser et se taire à jamais.L'arrogance amène à être détesté. N'est ce pas parfois ce que je voudrais ? Je m'aggripe et m'accroche comme tout le monde le fait. Attraper le wagon pour ne pas être largué.
Je suis larguée.
Je reste parce qu'il faut rester, cherchant une quête pour me guider, mon utilité, le but de ce chemin que l'on suit tous stupidement. Parce qu'il faut le faire alors je le fais. J'aime les films où l'on se perd. Je les vis si profondément. Ils répètent sans cesse que "les films ne sont pas la vie". Si seulement ça l'était peut être que je saurais... A quoi ça sert toute cette vie si elle ne possède aucun but précis?
Dans les films il faut faire le bien ou sauver le monde. Cette quête, moi, je suis loin de l'avoir trouvée, si elle existe vraiment d'ailleurs...J'aimerais tout retourner, tout recommencer, redessiner. Je l'ai déjà exposé mais des échecs j'ai essuyé. "Pourquoi changer ? Ça ne marchera pas ! Tu me fais rire, arrête ça. Ne vas tu pas un peu loin?" Ce regard consterné que je ne pourrais oublier. J'ai commencé par créer des solutions pour rendre heureux, gentil, compréhensif... J'ai maintenant la dérangeante impression d'avoir envie d'imposer, couper la parole, obliger.
Bien évidement je m'y remet! Qui a part toi peut comprendre ce texte ?
Un jour tu méprise, celui d'après tu t'épuise. Tu t'épuise à chercher le bon dans chacun persuadée que d'amis seulement tu es entourée.
Tu as besoin d'eux, tu le sais, car marcher seul peut rendre mauvais. Tu sais bien que tu te perdrais, dans les méandres de ta tête tu nagerais.
Remember, sometimes they brighten your day.
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Mes pensées dévoilées
PoesíaTout ce qui me passe par l'esprit avec un soupçon de poésie. Archives des méandres de ma tête depuis 2019.