Je me perds dans mes pensées, comme un mélange, un flot d'images, de formes, un flot sans fin qui ne cesse de se mouvoir.
C'est gris.
d'ailleurs pourquoi le gris ne devrait-il pas être beau?
J'aime contempler le paysage gris de brume, comme si il attirait vers un inconnu caché, le paysage change, je le trouve poétique.
J'aimerais que cette ombre prenne ma main pour me perdre à nouveau dans ce décor.Seule dans ma brume je me sens protégée, entourée par elle, mais je suis toute aussi vulnérable au moindre mal se glissant sans bruit, invisible jusqu'au dernier moment comme un ami tellement proche qu'on en a oublié sa perversité.
Je suis perdue, le gris m'assaille, des milliers de crocs rapides et vicieux prêts à s'enfoncer dans ma chair, parfois douloureux seulement au cours du temps et d'autres si vifs si inattendus qui blessent immédiatement.
Il y a des morsures de surface pouvant être pansées et celles profondes certes refermées mais où la chair reste déchirée.Il y a aussi de petites fumées, d'un gris clair, elles dessinent des flammes, pas brûlantes, non ... Rassurantes, comme de jeunes feux follets dispersés dans une plaine blanche, lumineuse et sans fin.
Bienvenu dans mon inconscient grisâtre. Mon parfait mélange de blanc et noir, de bien et de mal car il faut de tout pour faire un monde, il faut de tout ça pour me faire moi.
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Mes pensées dévoilées
PoesíaTout ce qui me passe par l'esprit avec un soupçon de poésie. Archives des méandres de ma tête depuis 2019.