Flamme || Chapitre 4

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(Demandez pas pour la photo je l'aimais juste bien x)

Point de vu Russia

J'entra dans l'enfer qu'était l'école, toujours ce
regard blasé sur mon visage.
Les gens se poussaient, comme toujours, sous mon passage.

Les heures s'enchaînaient lentement jusqu'à la
pause du midi. Je voulais encore une fois être seul, alors je monta sur le toit. Je m'assît à un des nombreux bancs et ferma mes yeux, profitant de la légère brise. J'ai toujours aimé les moments calmes, c'est une sorte de pause qui te permet de repenser aux moments joyeux de ta vie, aussi nombreux soient-ils. Quelques instants plus tard, je rouvrît mes paupières en soupirant. Ma vie avait toujours été monotone, j'avais l'envie d'abandonner depuis tellement longtemps, mais je ne pouvais pas laisser mes frères et sœurs tous seuls. J'attendais que les secondes passaient en regardant ma montre. La sonnerie retentît enfin, je me leva et partît vers ma classe, cours de géographie. L'heure passa à nouveau lentement. Après, j'avais un trou dans mon emploi du temps, je n'avais vraiment rien à faire, alors je me balada dans le lycée.

« Il n'est pas invincible ! Je vous jure je peux le faire, mais j'ai besoin de votre aide ! »

Je pouvais entendre Peru crier, je ne sais pas ce qu'il avait en tête mais ce n'était certainement pas quelque chose de bon. Je m'approcha de l'endroit d'où venait la voix pour l'apercevoir, en train de parler à Mexico et Mongolia. Peru chuchota alors quelque chose à ses amis avant qu'ils s'avancent vers moi.

Sans prévenir, Mongolia et Mexico saisirent chacun un de mes bras, m'empêchant de bouger, pendant que le pays d'Amérique du Sud me donna des coups dans l'estomac. Des gens à côté se mirent à crier "BASTON !" Je me débattus comme je pouvais, mais cet effort était vain. Quand j'étais devenu trop faible pour pouvoir fuir, ils le laissèrent tomber au sol pour me frapper à trois. Mexico me tapa le plus fort qu'il pouvait dans mes côtes, avant que Peru donne le signal qu'il fallait y aller. Ils coururent vers le bout du couloir, me laissant là. J'essaya de me lever mais je poussa un petit cri de douleur et retomba au sol, inconscient.



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J'ouvrît mes yeux, un peu perdu, pour voir un endroit que je ne connaissais pas. Tout était blanc et propre, je pouvais deviner que la pièce avait été nettoyée récemment. Mon regard se fixa sur la porte, espérant deviner la salle dans laquelle j'étais. Ce qui était sûr, c'est que je n'y avais jamais été avant. Désespérant sur le faut que la porte ne m'aide en quoi-que-ce-soit, je contempla les murs, de nombreux dessins y étaient accrochés, tous semblant dater de plusieurs dizaines d'années. Ceux-ci ayant probablement étaient faits par des enfants, car la plupart étaient des bonhomme bâtons ou juste des dessins très minimalistes.

La porte s'ouvrît, laissant apparaître une femme élégante vêtue d'une blouse, elle avait une auréole de laquelle pendait huit étoiles. Son drapeau était bleu marine et couvert de huit étoiles également.

« Où suis-je ? » demandai-je, un peu perturbé par la situation.

« Vous êtes à l'hôpital, un jeune homme vous a retrouvé inconscient à l'intérieur du lycée. L'infirmière vous a transféré ici. »

« Oh...»

«Le bilan est plutôt négatif. Vous avez une côte et un bras cassés. Vous n'irez pas en cours demain et après-demain.»

« Qui m'a amené ici ? »

« Cette personne a demandé à rester anonyme. »

Le médecin s'en alla. Je me laissa tomber sur mon oreiller et m'endormît directement.

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Trois heures plus tard, je fût réveillé par un bruit aiguë qui perçait mes oreilles. Je couvrît ces dernières avec mes mains en hurlant de douleur. J'ouvrît mes yeux qui furent vite éblouis par la lumière. Pourtant le Soleil ne brillait pas encore... Je remarqua alors la flamme se répandant de plus en plus vite devant ma chambre. Dans la précipitation, je souleva ma couette et sortît maladroitement du lit. Tellement maladroitement que je tomba, sur le bras qui était cassé. Je cria aussitôt. Le feu ne se tenait plus qu'à quelques mètres de moi. Pétrifié par la peur, je n'osais bouger.

Nombre de mots : 694

Le crime de s'aimer || Countryhumans || RusameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant