Irréel || Chapitre 8

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Point de vu Russia
~Un jour plus tard~

Je pouvais enfin sortir de l'hôpital, la semaine qui était passée avait été folle. Je sentais que j'avais besoin d'extérioriser.
Malgré ce que je pouvais dire, écrire dans mon journal m'avait beaucoup aidé quand j'avais du mal à faire face à la vie, c'était peut-être le moment de mettre à jour mon carnet. Je marcha jusqu'à chez moi où je me fît accueilli par ma famille.

« Te voilà enfin ! Tu m'avais tellement manqué ! » s'écria Ukraine, en se jetant à mon cou.

Je l'accueilli avec joie. Je passa un peu de bon temps avec mes frères et sœurs avant d'aller chercher ce que je voulais en premier lieu. J'atteignis enfin ma chambre et m'approcha de l'armoire où je rangeais mon carnet. Il n'y était pas. Je me mis à le chercher partout où j'aurais pu le cacher mais il n'était nul part. Qui aurait pu le prendre ? De ce que je sache, personne n'est entré dans ma chambre depuis bien un a-

Oh ce fils de. Il est tellement mort.

Point de vu America
~Le lendemain~

Je marcha vers l'école en essayant de cacher mon excitation : je pouvais enfin voir Russia ! Je m'inquiètais vraiment pour lui, surtout après ce que j'avais lu. Mais à peine arrivé au lycée, quelqu'un le plaqua contre un casier.

« R-Russia ?! » dit-je, à la fois étonné et angoissé.

Je me débattais comme je pouvais mais je ne pouvais rien faire face à la force titanesque avec laquelle il m'agrippais le cou.

« Pourquoi l'as-tu pris ?! » cria-t-il, plus triste qu'énervé.

Je pouvais voir que ses yeux scintillaient, il retenait très clairement ses larmes. Je continua de bouger un peu, mais sans succès. Je décida de prendre la parole.

« Est-ce que c'est vrai ? Tu... Tu veux vraiment te- te suicider ? »

Il resserra sa prise, me causant d'avoir du mal à respirer.

« Et qu'est-ce que ça pourrait te foutre ?! Réponds à ma question ! » ordonna-t-il, d'un ton effrayant qui mit froid dans le dos à la plupart des élèves qui criaient à la baston.

« Je...peux plus...res... pirer... » étouffai-je entre deux souffles.

Il me laissa enfin tomber par terre. Je me mît à faire de grandes respirations tout en toussant de droite à gauche. Les spectateurs avaient repris leur chant habituel, mais, pour une raison quelconque, dans cette situation, ce mot répété en boucles m'avait angoissé plus que d'habitude: je paniquais, je ne pouvais plus bouger, je tremblait, j'avais du mal à respirer. J'avais l'impression de perdre quelque chose d'important. Ne pouvant plus la contenir, je laissa couler une larme et je recommença à inspirer fortement.

« REPONDS A LA PUTAIN DE QUESTION ! » hurla Russia, pleurant comme si sa vie en dépendait.

Je resta silencieux. Il me donna un coup dans le ventre, les élèves semblaient en feu, on dirait qu'ils avaient gagné au loto. Seul un groupe de filles un peu bizarres -qui selon d'autres espionnaient les gens-était silencieux, voir même déçu. Je ne pouvais plus vraiment supporter, alors je me leva d'un bond et courût le plus vite possible hors de cet enfer. Je me noyais dans les larmes et tout devenait tellement flou que je ne savais plus où j'allais. "Cela ne peut pas être réel, cela ne peut pas être réel,..." continuai-je de me répéter en boucles. Mes pensées s'interrompirent quand je rentra dans quelqu'un.

Nombre de mots : 577

Chapitre court et plutôt merdique :|

Le crime de s'aimer || Countryhumans || RusameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant