Des larmes || Chapitre 11

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Un peu triste ? Il n'y aura pas de sang.

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Point de vu America

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    Je ne pouvais m'empêcher de penser à hier, ça a été si... éprouvant ! Les souvenirs de la fin de soirée m'ont hanté... je n'en ai pas dormi ! Mais la sonnerie de mon téléphone me tira de mon petit nuage : papa m'appelait. Je crois que c'est la première qu'il pense à moi, où juste, vient vers moi depuis que maman est tombée dans le coma. Je répondit, intrigué.

« Première que tu m'appelles depuis... première fois tout court. » me moquai-je, me demandant tout de même ce qu'il me voulait.

-On n'a pas le temps pour ça. Dis-moi où tu es je viens te chercher.

-Huh. Je suis au 666 rue des gays musclés ( ͡° ͜ʖ ͡°)(toujours).

   -J'arrive.

  Et puis il raccrocha, sans donner d'indications ou quoi que ce soit. J'étais vraiment énervé, et si confus. Pourquoi maintenant ? Si soudainement ? Quelque chose est arrivé ? Veut-il renouer les liens ? Je croyais espérer trop : il préfère passer du temps à regarder le corps immobile de France plutôt que de parler avec ses fils. J'ai perdu foi en lui depuis bien longtemps.
   Je sortis de la maison, en prenant soin de laisser un mot à Russia, pour attendre mon père. Ugh, je pouvais pas croire que je loupais le premier moment de notre couple pour lui. J'étais impatient et énervé, faisant les cent pas, étant quand même effrayé. J'entendis vite un klaxon, me faisant comprendre que mon si proclamé père était arrivé. Je montai dans la voiture, faisant exprès d'éviter tous contacts visuels.

« Écoute, je- commença-t-il.

-Pourquoi je devrais t'écouter ? Pour que tu m'insultes ?le coupai-je, sèchement.

-On-

-Il n'y a plus de "On", U.K. »

Il détourna le regard, comprenant que parler avec était impossible. Pourtant, quelques minutes plus tard, il reprit la parole :

« Les médecins sont formels. Elle ne va jamais se réveiller. »

Ses mots me laissèrent en choc, mes lèvres s'entrouvrirent légèrement par la surprise, tandis que je pouvais sentir les larmes me monter aux yeux.

« Attends- QUOI ?!

-Tu m'as bien entendu... elle... elle ne peux juste pas-... être sauver.

-Peu importe la chance qu'elle a de se réveiller, on peut juste... pas.. la débrancher comme ça...!

-Ça fait sept ans... sept putain d'années. Il y a... juste... pas de chance qu'elle se réveille. »

Ça y est, je commençai à pleurer, mon "père" aussi. Je ne voulais pas me rendre compte de la situation. La voiture se gara, et j'en sortis en courant. On s'était garé devant l'hôpital, j'y courus le plus vite possible. Canada, Australia et New Zealand étaient déjà là, à pleurer. Je me précipita dans leurs bras, et mes pleurs résonnaient de plus belle. UK arriva.

Le crime de s'aimer || Countryhumans || RusameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant