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Amélie…

Je me dirige dans ma salle de bain pour me démaquiller et mettre mon pyjama et je vais me coucher dans mon lit. Le sourire aux lèvres en repensant à cette journée magique.
Le lendemain matin, le réveil à été très compliqué. Je n’ai pas trop envie d'aller au travail car je sais que je vais devoir avoir une conversation avec Teddy et je redoute ce moment depuis hier même si Hero m'a fait sortir tout ça de mes pensées. Rien que d’y penser, mon sourire réapparaît, c’est dingue comme une personne qu'on ne connaît que depuis peu de temps peut vous donner le sourire.

Je traîne les pieds dans ma cuisine pour me servir un café et me dirige vers la salle de bain pour me préparer. J’enfile une combi pantalon rayé et mes escarpins noirs. Je me fait une queue haute et je part (à reculons) au travail. Je n’ai pas prit la peine de me maquiller, je ne suis pas tellement d’humeur.

A l’heure où j’arrive, le café vient juste d'ouvrir ses portes, je passe donc par la porte de derrière et me change. Je rentre dans la cuisine où la musique résonne à fond. Je sourie car je sais que c’est Evan, mon commis, il aime travailler en musique et il m’a donné sa sale habitude. Je remarque sa chevelure blonde et je m'avance pour lui dire bonjour, je passe ensuite dans l’autre salle où je vois Alice, elle s’approche vers moi tout sourire comme à son habitude et me fait la bise.

- Ça va ce matin ?

- Oui ça va et toi ?

- Oui. Dit moi, qu'est ce qu’il a Teddy, il a l’air de mauvaise humeur depuis ce matin.

- Ouais, en fait on c’est pris la tête hier. D’ailleurs il faut que je lui parle.

Elle fait une grimace et met sa main sur mon épaule pour me rassurer. Je sourie faiblement et me retourne pour me rendre au bar ou Teddy sert les clients. C’est vrai qu’il a l’air de mauvaise humeur. Je souffle un bon coup et m’avance vers lui.

- Salut.

- Salut.

Il ne me regarde même pas et reste concentré sur ce qu’il fait. Je ne sais pas trop quoi dire et je me sens embarrassée.

- Il faut qu’on parle de ce qu'il c’est passé hier.

Il relève enfin la tête vers moi et me lance un regard dure.

- Il n’y a rien à dire, j’ai dit ce que je pensais.

- Je ne comprend pas pourquoi tu réagis comme ça, tu ne connais pas Hero, tu ne peut pas le juger aussi vite.

- Toi non plus tu ne le connais pas depuis longtemps mais pourtant tu le considère comme un dieu.

- Je ne le considère pas comme un dieu et je le connais assez pour savoir que c’est un mec bien.

- Mais non tu n'en sais rien ! Il te jettera comme une vieille chaussette quand il aura eu ce qu’il voulait et tu ne pourras pas dire que je ne t’aurais pas prévenu.

- Laisse moi faire mes propres choix et mes propres erreurs, tu ne peut pas décider pour moi.

- Il n’est pas le bon pour toi.

- Arrête d’être jaloux.

- Je ne suis pas jaloux !

Il tape du poing sur le comptoir du bar ce qui me fait sursauter. Je reprend mon souffle difficilement alors que tout les regard sont braqués sur nous.

- Sort on va s’expliquer dehors.

Il me regarde mais je suis plus que sérieuse, je ne veut pas faire fuir les clients parce qu’on s’engueule devant eux. Il met une pancarte sur le bar pour annoncer qu’il ne sera pas là pour un petit moment et rentre dans la cuisine ou je le suis pour sortir par la porte de derrière. On se retrouve dans une petite ruelle qui sépare le magasin d'à côté du mien, il se tourne vers moi et croise les bras sur sa poitrine.

- Explique moi.

- T'expliquer quoi ?

- Pourquoi tu comporté comme ça?

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Si tu sais de quoi je parle. Tu fais tout pour que je m’éloigne de lui en me disant qu'il n’est pas bien pour moi, que c’est une coureur de jupons et j'en passe.

- Oui j’avoue ! Je suis jaloux. Ça fait 1 an qu’on se connaît et ça fait maintenant plusieurs mois que je ressens des sentiments pour toi. Je t’aime Amélie.

J'en ai le souffle coupé,  je le regarde avec de grands yeux, ne sachant pas quoi dire.

- Je.. Je.

Je me retourne et rentre dans l'arrière boutique pour me changer rapidement. Je passe dans la cuisine et rentre comme une fusée dans le café en ne faisant attention à personne. Je me cogne dans quelqu’un et me confond en excuse vite fait bien fait et sort du magasin en trombe en espérant que personne ne me suive et monte dans ma voiture.


passengerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant