Coup D'un Soir ?

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J'étais au village depuis désormais deux semaines. Je n'avais cessé de m'entraîner avec Boruto. Je m'améliorais chaque jour, les bases revenaient vite, mais ça n'était toujours pas suffisant.

J'avais passé jusqu'ici, beaucoup de temps avec le blond, et je devais bien avouer que ça me plaisait. Les autres vaquaient souvent à leurs occupations, nous étions donc souvent seules, tous les deux.

Une sorte de routine, c'était installé entre nous, il venait tous les matins me chercher chez moi, et on finissait souvent l'entraînement très tard le soir. Mais ce matin, il n'était pas venu, je l'attendais depuis déjà plus de deux heures, en poireautant dans le salon.

Sakura : Sarada, si tu continu de tourner en rond comme ça, je vais devenir folle.

Maman ne travaillait pas à l'hôpital cette semaine, se contentent d'étudier des bouquins de médecine à la maison.

Sarada : désolé, mais j'attends Boruto.

Ma mère soupira de désespoir, comprennent que je ne la laisserais pas lire tranquillement tant que le blond ne serait pas là.

Sakura : appelle-le. Tu as son numéro, non ?

Sarada : non. Il ne me l'a pas donné cette semaine et je n'ai reçu aucun message de sa part, c'est quatre dernières années.

Sakura : tu devrais relever ce sujet avec lui. Ça m'étonne qu'aucun de tes amis n'ait pris la peine de t'écrire, surtout que tu leurs manquaient à tous.

Sarada : va savoir.

Ma mère m'observa tendis que je tournais en rond.

Sakura : tu l'aimes ?

Sarada : quoi... NON MAIS ÇA NE VAS PAS ! Je ne ressens rien pour lui...

Sakura : pas a moi. Tu es ma fille, je te signale !

Sarada : ça ne t'as pas empêcher d'accepter que je sois marié de force.

Elle baissa le regard, honteuse. J'en voulais énormément à ma mère de ne pas être intervenu, de ne pas avoir dit non à mon père. J'aurais voulu que pour une fois dans sa vie, elle s'oppose à lui.

Sarada : je vais aller le chercher. Salut.

Je sortis, sans oser affronter son regard. Je partis jusqu'à un appartement où Boruto m'avait déjà avoué vivre. Je toquai, mais ne reçus aucune réponse. Alors que je m'apprêtais à cogner comme une brute, il ouvrit enfin.

Il n'était vêtu que d'un bat de pyjama, avait les cheveux ébouriffer et les yeux à peine ouverts. Tout m'indiquait que je venais de le réveiller.

Boruto : Sarada ?! Que fait tu ici ?

Je sentais la surprise dans sa voix.

Sarada : t'as oublié l'entraînement.

Je rentrai sans lui demander son avis. Je ne pue m'empêcher de regarder tout autour de moi. Un appartement moderne, fonctionnel, avec cuisine ouverte et chambre séparée. La pièce à vivre était petite, mais chaleureuse.

Sarada : et bas ça alors. Super appartement.

Boruto : fait pas semblant d'être impressionné. Toi, tu dois vivre dans une grande maison avec Shinki.

Je ne pus quitter les lieux du regard.

Sarada : grande, je te l'accorde. Mais elle est froide et sinistre, elle ne donne pas envie d'y aller. Alors qu'ici, on se sent bien.

 Game OverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant