Game Over

Jeu De Gamin

J'avais réussi à m'arranger pour dormir avec lui dans ses bras. 

Enfin... Arranger...Disons qu'il s'était endormi avant moi et qu'il aurait une drôle de surprise ce matin. Le soleil était déjà levé depuis un bon moment, mais loger contre son tors et entre ses bras qui me serraient juste comme il faut, je ne voulais rien d'autre que d'y rester. C'était sûrement la pire des idées étant donné la confusion qui régnait entre nous, mais allez expliquer ça à mon cerveau, celui-ci ne semble plus se rendre compte qu'il existe un monde qui ne tourne pas autour de mon blond. Je me maudis, j'ai l'impression d'être une fan girl et j'ai vraiment horreur de ça. 

Boruto commença à battre des paupières, signe d'un réveil imminent. Je fis mine de dormir, pour me protéger d'une quelconque réaction de rejet du blond aux yeux bleus. Il resta un moment sans rien dire, sans rien faire, et j'avais de plus en plus peur, cette patience me tuait. 

Soudain, il eut enfin une réaction, pour le moins inattendue. Je sentis sa main glisser vers mes fesses tendis que l'autre passait sous mon t-shirt. Ses lèvres frôlèrent doucement les miennes avant de se loger dans mon coup. Ma tête m'hurlait de tout arrêter, mon cœur était en miettes, tendis que mon corps brûlait de désir, lui supplient d'aller plus loin. Qui écoutez dans ce genre de situation ? Que faire ? C'était un connard, ça, j'en étais sûr, mais c'est dure d'être amoureuse de ce connard en question. Je fis le choix de me laisser aller, je voulais écouter cette voix qui me disait de foncer et de voire le reste plus tard, mais alors qu'il allait passer sa main sous mon pantalon, il s'arrêta net et se décala de moi. Il saisiça une de mes mèches de cheveux pour jouer avec tendis que je devais me retenir de ne pas me réveiller pour lui sauter dessus. 

Boruto : qu'es-ce qui m'arrive ? 

Je continuai de faire semblant de dormir, pour... Allez savoir pourquoi je suis perdue... 

Boruto : Sarada, qu'est ce que tu m'as fait ? 

Sa voix était profondément triste et inquiète, chaque mot me faisait de la peine et me brisait toujours un peu plus... 

Boruto : j'étais à deux doigts de te violer...Sans la moindre hésitation... 

C'est faux Boruto, si tu t'es arrêté à temps, c'est que tu as hésité.

Boruto : je suis sensé faire quoi maintenant ? J'ai toujours rêvé que mon père soit fier de moi, et maintenant que j'y étais presque, voilà que tu remets tout en cause, tout en doute... Je ne sais plus quoi faire, qui écoutez. Ma tête me hurle d'arrêter, mon cœur est en miette, et mon corps brûle de désir, il me supplie d'aller plus loin. 

Car telle était la vérité. Nous deux, on ressentait la même chose, des sentiments qu'on ne savait pas interpréter et qu'on ne pouvait pas comprendre. 

Sarada : c'est chiant comme situation. Impossible d'y voire claire... 

Boruto : c'est sûr... QUOI ?! 

Et bas, il est long à la détente. 

Il m'a lâcha et se leva immédiatement. 

Boruto : je te jure que je suis désolé... Je... Je ne voulais pas te toucher, je te jure...

Sarada : c'est rien...