Reflection

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Espèce de petit con arrogant. C'est ce que j'aurais dit à Boruto si kagura n'avait pas été là. Mais évidemment...

Bref, résultat Boruto profitait à fond de la situation, selon lui pour être plus crédible, mais je savais pertinemment que la réalité était tout autre.

Kagura : en tout cas, je suis vraiment heureux pour vous deux, même si c'est une relation assez spéciale.

Boruto : on s'aime, c'est tout ce qui compte. 

Avait-il répondu avant de poser ses mains sur mes hanches et de mettre ses lèvres contre mon coup. 

Profiteur ! Splendide profiteur, mais quand même. 

Je fis la moue comme une petite fille. D'abord parce qu'il n'y avait que ça à faire, ensuite parce que j'avais remarqué que ça faisait beaucoup d'effet à Boruto. Bingo, je le vis rougir. L'avantage avec cette situation, c'est qu'il avait beau pouvoir en profiter pour faire ce qu'il voulait, moi aussi. C'est ce qu'on nomme une guerre psychologique. 

Kagura : bref, dans la joie et la bonne humeur. Vous dormez au village ? 

Boruto : On n'a plus vraiment de temps à per.... 

Je lui envoyai un coup sur la tête pour le faire taire. Se crétin allait tout balancer. 

Sarada : on a une réservation, il ne vos mieux pas qu'on soit en retard, on a déjà perdu beaucoup de temps. 

Kagura : je comprends. 

On venait d'atteindre le bout du village, il était pour nous le temps de nous séparer. On salua Kagura, puis on reprit notre route, mais à peine étions nous sortis du chant de vision du garçon, que ce fut mon tour de coincer le blond entre mon corps et un tron d'arbre. Je plaçai un Kunai sous son coup pour que son petit cerveau enregistre que j'étais très fâché. 

Sarada : t'as joué à quoi là ?! 

Boruto : mais tu vas te détendre oui ?! 

J'activais mes Sharingan pour accentuer le sentiment de menaces. 

Boruto : mais c'est quoi ton problème ?! Tu voulais faire quoi ?! Lui révéler notre mission ?! T'es peut-être là en mode touriste, mais moi, je joue ma place en tant que Ninja, et je n'y renoncerais pas pour tes beaux yeux ! 

Et voilà qu'il recommençait, pourquoi avait-il cette modiste impression que j'étais un danger pour sa carrière ? C'était énervant à la fin ! 

Sarada : mare de tourner autour du pot ! Maintenant, tu vas mettre au clair tes sentiments parce que j'en ai ma claque de subir tes sots d'humeur ! 

Boruto : je... Heu... 

Sarada : je n'attends plus d'explication de ta part, ni même d'excuse, mais j'en ai assez de me torturer l'esprit pour toi !

Je le relâchai et commençai à partir, mais un putain de détail qui commençait de plus en plus à m'énerver m'arrêta.

Sarada : ET PASSE DEVANT LA CARTE AMBULANTE !

Plus un mot ne fut pas échangé de la journée, il ne semblait pas fâché, mais il réfléchissait, encore et encore, semblant totalement oublié mon existence et ce qui se trouvait autour de lui.

Sarada : Boruto, dit, tu veux bien qu'on face une pose ?

Aucune réponse, aucune réaction, il ne m'avait même pas calculé.

Sarada : Boruto !

Toujours bloqué dans ses pensées. 

Sarada : mais tu vas m'ignorer encore longtemps ?! C'est moi qui devrais faire la gueule, pas l'inverse !

 Game OverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant