Game Over

Juste Une Nuit

Boruto : parce que tu aurais voulu que j'aille plus loin ?

Sarada : oui.

Il ne lui en fallut pas plus, comme ci, je venais de lui donner un signale. Sans prendre le temps de se dévêtir, il entra dans la douche et me plaqua contre le mur. Il posa ses avant-bras sur le carrelage froid, pour m'empêcher de bouger et prendre le dessus. Boruto approcha son visage pour que nos lèvres se frôle, sans qu'elles ne se touches. Il avait complètement le contrôle sur moi.

Boruto : T'es sûr de toi ?

Sarada : prends moi.

Dans le feu de l'action, je n'avais même pas réfléchi au sans de mes mots et aux conséquences qu'ils auraient.

Cette fois, il m'embrassa à pleine bouche. Il mordilla ma lèvre inférieure pour réclamer l'accès à ma langue. Je lui accordais sans résister, tendis que mes mains passaient sous son t-shirt.

***

On sorti de la salle de bain une heure ou deux plus tard m, toujours secouer par ce que l'on venait de faire, mais Boruto ne semblait pas en avoir eu assez, à peine rhabiller, il commençait déjà à me plaquer contre le mur, mais cette fois, je le repoussai.

Boruto : qu'es-ce qui t'arrive ? Tu n'as pas aimé ?

Me demanda-t-il avec un sourire pervers.

Je tournai le visage, terriblement gêner.

Sarada : si, c'était fantastique, mais je viens de tromper mon mari.

Boruto : et alors ? Je croyais que vous ne vous aimiez pas.

Sarada : c'est vrai, mais je ne peux pas le trahir.

Boruto : tu le trahis déjà en prenant la pilule malgré les accords.

Je me retournai vers lui, surprise.

Sarada : t'as compris ce que c'était ?

Boruto : tu me prends vraiment pour le dernier des idiots.

Je m'affalais sur le lit.

Sarada : tu ne peux pas comprendre. Je devrais quoi ? Faire un enfant avec un homme que je n'aime pas, puis qu'on l'emmène loin de moi ? Puis en faire à Shinki et les élevés comme une nourrisse ? Je ne suis ni une pouliche, ni un distributeur automatique.

Boruto : je sais. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne veux pas le tromper.

Sarada : le tromper, ça n'est pas grave, de toute façon, il fait pareille. C'est le fait que je l'ai trompé avec toi qui me dérange.

Boruto détourna immédiatement le regard, ma remarque semblait l'avoir blessé.

Boruto : et pourquoi ? Je ne suis pas assez bon pour toi ?

Je ne pus m'empêcher de rougir.

Sarada : si... Mais je sais que je ne peu pas avoir confiance en toi.

Il souleva un sourcil interrogateur.

Sarada : tu ne m'as jamais écrit ! Pas un mot ! Pas une lettre ! Pas un appel en quatre ans ! Ni toi, ni les autres ! J'étais déjà livré à moi-même, mais en plus, je ne pouvais même plus compter sur vous ! Tu te rends compte de ce que ça fait d'être oublié et de rentrer comme si de rien n'était ?!