Akiko Sensei tome 2

Chapitre 8

Qu'est-ce que je dois faire ? J'aime Sasuke de tout mon coeur, c'est mon frère mais si cet antidote était du poison ? Il voit bien qu'il me tient dans le creux de sa main et il n'a pas tort. Je préfère prendre le risque après tout, tuer Sasuke ne l'avantage en rien, il n'aura plus aucun moyen de pression sur moi.

Akiko : J'accepte ! En revanche je veux la garantie que tu ne toucheras pas à mon dernier fils.

???? : Entendu. Tu peux reculer s'il te plaît ?

Je recule de quelques pas. C'est décidé ! Je vais exécuter toutes les missions qu'il me demandera. Peu importe si je les trouve abject, peu importe si mes mains doivent être recouvertes de sang, je le ferais. Je suis prêt à tout pour sauver Sasuke, retrouver les yeux de Satoshi et également le responsable de la mort des deux personnes que j'aime.

???? : Allons-y !

On va à l'hôpital sans se faire voir, on s'introduit dans la chambre de mon grand frère. J'arrive à son chevet, son front est couvert de sueur comme son corps. Il est tors nu et à l'air d'avoir mal. Il tremble légèrement, ma main droite vient caresser sa joue. Je lui fais boire la fiole puis dépose un baiser sur son front. Ensuite, je lui murmure à l'oreille.

Akiko : Sasuke, c'est de ma faute si tu as été empoisonné, pardonne moi. Je vais devoir partir comme Itachi mais c'est pour protéger les dernières personnes qui me sont chères. Je t'aime Sasuke...adieu.

J'essuie une larme qui coule de mon oeil puis on part. Les gardes veulent me stopper mais à l'aide de mes Sharingan, ils s'endorment dans une illusion.

2 heures plus tard.

On arrive dans une grotte qui a été aménagé en une bâtisse impressionnante. Je suis conduite jusqu'à une table où se trouve un homme. Il a la quarantaine mais cette personne dégage une aura intimidante.

Akiko : Je suppose que vous êtes le responsable de toute cette merde et qui a besoin de mes services.

L'homme : Tu es très perspicace. Mon nom est Aragon.

Il fait glisser un carnet dans ma direction, de ma main droite, je l'arrête et l'ouvre.

Aragon : Les noms de ce carnet sont ceux que tu dois tuer. Comme tu peux le remarquer, ils viennent de pays différents et se sont tous des gens haut placés.

Mes yeux regardent le premier nom Shin Wambu. Ce mec est le du village de Kusa, il gouverne son peuple de manière autoritaire. Les rumeurs disent qu'il torture les gens qui osent faire des infractions aux règlements en place. Personne n'a pu le prouver les habitants le protège par peur. Mais vous savez ce que l'on dit, il n'y a pas de fumée sans feu.

Akiko : Quand est-ce que vous voulez qu'il meure ?

Aragon : Dès maintenant mais avant tu vas prendre ton bandeau et barrer le symbole de Konoha. Je veux que toutes tes victimes et tous ceux qui te verront faire ton crime...sache qui tu es. Je veux que tes cibles meurent peu m'importe la manière et le lieu.

Akiko : D'accord.

Au moins j'ai beaucoup de liberté, je pourrais les tuer de la façon qu'il me plaira. Je retire mon bandeau que j'ai attaché à ma ceinture et le dépose devant moi. Je sors un kunai de ma poche et le positionne au-dessus du symbole de Konoha. Ma main ne tremble pas étonnement. Un pincement se fait ressentir dans mon coeur. Ce bandeau que je porte avec fierté, que j'ai mérité, j'ai bataillé dur pour l'avoir. Maintenant, il ne représentera que mon sacrifice pour ma famille, je serais une déserteuse, tout ceux qui verront mon bandeau...n'éprouveront que colère et dégoût. Ils sauront que j'ai quitté mon pays, que j'ai déshonoré Konoha et mon clan. Qu'as-tu ressenti Itachi ? As-tu éprouvé cette douleur, cette tristesse ? As-tu ressenti un pincement au coeur en rayon le symbole de ton appartenance à Konoha, ce pays qui t'a haï, ce pays pour qui tu t'es sacrifié, ce pays qui ne t'a dit aucun merci ? De toute façon, j'ai accepté de faire ceci, je ne dois pas reculer. J'ai dit que je ferais toutes les missions qu'il me demandera et je le ferais. Mon kunai s'enfonce dans mon bandeau et raye ce symbole.