J'appelle Yvan, en mode déprimé, il comprend que ça va pas. En même temps, c'était pas bien difficile je pleurais comme un phoque! Je lui demande de venir me chercher. Je voulais pas qu'il se batte, mais je ne me sentais pas de prendre le métro, seule, au bout de ma vie. Il me demande pourquoi, mais je ne voulais pas lui dire au téléphone! Je suis alors sortie pour l'attendre, certains se moquaient, d'autres me regardaient avec pitié.
Quand il est arrivé, je me suis effondrée dans ses bras! Il murmurait à mon oreille, de ne pas m'en faire que ça allait aller! Une fois un peu calmée, il m'a demandé, qui m'avait mise dans cet état. Bien évidement je ne voulais pas répondre....mais, sachez -le, il est encore plus têtu que moi! Il m'a donc dit que tant que je ne lui disais pas, on ne partirait pas! J'ai donc dû lui dire, la boule au ventre. Je suis entrée dans de longues explications, pleurant un peu plus à chaque phrase. Plus j'avançais, plus sa mâchoire se serrait, plus ses mains formaient des points, plus il respirait fort!
Quand j'eus finis, devinez qui est-ce qui est sorti au même moment? Vous savez pas? Vous me décevez! Ben c'est Julien bien sûre! Il sort et Yvan bien évidement va le voir, lui crie dessus et le menace de le frapper! Moi je criait! Je voulais pas qu'il se batte par ma faute! ET BAM! Yvan lui a fait sentir son mécontentement par un coup de point de peu amicaux! Ils allaient se battre mais je me suis mise devant Julien!Moi: Yvan stop!!!
Lui: casse toi!....Johan, casse toi! ....PUTAIN JOHAN CASSE TOI!
Moi: Arrête, s'il te plait! Tu veux pas avoir des emmerdes à cause d'un con pareil!
Lui: Personne ne te traite comme ça! Personne!
Moi: S'il te plait ramène-moi!
Il baissa son point, je souffla de soulagement et on commença à partir, main dans la main! A ce moment j'entend un mec rire et dire à Julien :
?: Oh putain, tu vois, toi qui stressais, t'avais rien à craindre, c'est une tapette!
Julien: Tu m'étonnes, aussi facile que de se taper la petite vierge!
Cette fois ci, c'était de trop, j'en avais marre! C'était vraiment pas le mec que j'avais imaginé, ni le mec dont j'étais tombée amoureuse! Je suis me retournée comme une furie, l'ai attrapé par le taureau (j'espère que vous comprenez l'image) ai mis mon avant bras sur sa glotte, l'ai plaqué au mur (plutôt comique à voir, une petite qui fait 1m58 plaquer une gars d'1m75! ) et je lui ai dis:
Moi: Excuse toi!
Il ne répond pas.
Mais vu que j'étais très énervée, l'adrénaline m'a bien aidé à l'empêcher de bouger!Moi: Et c'est Yvan la tapette? Mais t'es même pas capable de bouger face à une fille de ma taille. Pire que tout, t'es pas capable de t'excuser, et là oui on peut parler de tapette! C'est pas lui le lâche , c'est toi! J'ai honte pour toi là! Tu portes même pas tes couilles! (Oui je suis très vulgaire comme fille!)
Je l'ai ensuite lâché, l'ai regardé méchemment, ainsi que tous ceux qui se foutaient de moi. Il n'y avait plus un bruit, plus un rire, plus un sourire.J'ai attrapé la main d'Yvan et nous sommes partis. Il ne voulait pas que je rentre chez moi, je suis donc allée dormir chez lui. J'ai passé la soirée dans ses bras, avec un sweet à lui sur le dos. Il me rassurait, me réconfortortait. C'est fou le bien qu'il me procurait , qu'il me procure au quotidien. Je l'ai fixé un bon moment dans les yeux et mes yeux ont finient par riper sur sa bouche. Mon souffle était court, saccadé et rapide. Son odeur était étourdissante. Je voulais oublier Julien. Et là....
Je ne faisais que fixer sa bouche...Je n'arrivais pas à éloigner mon regard. Mon souffle était court; le sien était chaud. Il souriait, mais il a arrêté quand il a vu mon regard. Au début, il était gêné, puis son regard à fini par riper sur mes lèvres. Il me tira vers lui, j'étais à quelques millimètres de lui. Je ne pensais plus à rien à part à ses lèvres, soudain, l'image de Julien m'est venue à l'esprit. Je me suis rendue compte de tout et de la connerie que j'allais faire. Je me suis mise à pleurer, ce qu'il l'a fait réagir.
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Mon meilleur ami.
RomanceUne amitié, ce n'est pas rien. On parle toujours des couples dans une chronique, comme quoi c'est l'amour le plus fort. Moi, je n'ai jamais été amoureuse, jamais. Par contre aimer, ça je sais faire. Mon meilleur ami. C'est celui qui compte le plus p...