Beaucoup de personnes rêvent de pouvoir sortir avec une célébrité mais la plupart de ces personnes ont tellement peur d'être rejetées qu'elles n'osent même pas leur demander un rendez-vous...
Et si, cette fois c'était différent ?
Et si, cette foi...
Je suis épuisée d'avoir pleurer, je n'arrive même plus à verser de larmes. Mon pauvre corps vêtu d'une simple nuisette tremble contre le sol froid. Je suis au bout de ma vie. J'ai perdu mon honneur, Ian a sali mon nom et je suis seule dans cette forêt.
- Comment a t'il pu me quitter et me laisser ? Murmuré-je dans un sanglot. J'aurais préféré encore mourir que de vivre cette humiliation Ian...
Une nouvelle vague de sanglot me prend d'assaut. Je me relève difficilement et regarde dans la direction ou Ian s'en est allé, espérant qu'il réapparaisse.
- Ian est parti... me dis-je pour moi même.
Ma vue est brouillée par les larmes mais j'arrive à marcher vers le chalet telle une zombie digne d'un figurant de Walking Dead. Je pousse la porte en bois et retrouve les pièces avec amertumes. Un lancement horrible se fait ressentir dans ma poitrine, un vide immense, un déchirement inexplicable.
Soudain, mon regard se pose sur un bidon d'huile présent dans la cuisine. D'un geste, je l'attrape pour la vider sur le lit et le sol du chalet puis j'attrape un briquet pour y mettre le feu. Bien décidé à en finir, je m'assois au sol, contre le meuble de la cuisine, attendant que mon heure arrive.
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Le gaz carbonique rejeté dans l'air provoque mon évanouissement. La douleur du feu brûlant ma chair vive est encore plus agréable que la souffrance que Ian m'a faite mais deux bras musclés soulèvent mon corps pour me déposer sur quelque chose de mou.
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Je ne peux pas ouvrir les yeux, ni entendre mais je peux sentir. Est-ce mon âme qui quitte mon enveloppe corporel ? Il y a un bruit de moteur puis c'est le trou noir pendant de longues minutes.
Une douce lumière vient caresser mes paupières. Lentement, j'ouvre alors les yeux pour découvrir que je suis dans une voiture. Il y a un chauffeur et une femme assise à côté de moi. Elle porte un foulard comme pour cacher son visage.
- Vous êtes qui ? demandé-je en fronçant les sourcils. Laissez-moi sortir !
Elle ne bronche pas et le chauffeur non plus.
- Pourquoi vous m'avez sauvée ?! Arrêtez la voiture ! Ordonné-je en regardant par la fenêtre.
Nous arrivons sur une grande place, je la reconnais aisément, c'est THE place avec tous les cafés et restaurants les plus chics de Los Angeles.
- Mais je ne peux pas descendre ici, il y a pleins de personnes et des paparazzis... je ne veux pas être sujet de conversation... lui dis-je en la suppliant du regard.
Mais cette femme n'a pas de cœur. Elle fait signe au chauffeur de me faire descendre.
- Non s'il vous plaît, ne me faite pas descendre ici, je descendrai ailleurs !
Ma demande lui passe par une oreille pour sortir de l'autre. Le chauffeur ouvre la porte et me tire dehors. Il me pousse brusquement et je tombe au sol, au milieu de la place sous les regards curieux des passants et des paparazzis.
- Mais regardez, ne serait-ce pas la fille qui était au restaurant avec Ian Somerhalder ?!
- Si c'est elle ! Répond un autre.
Comme si la douleur que je ressentais n'était pas déjà assez grande, la femme qui m'avait jeté sur cette place sort de la voiture toujours vêtue de son foulard et d'une paire de lunette sur le nez.
- Alors que t'arrive-t-il ma pauvre ? Ne me dis pas que tu as vraiment cru que tu pourrais brûler si facilement ?
Agenouillée au sol, en nuisette de nuit blanche sali par la suie de la fumée je la regarde les yeux mouillés de larmes.
- As tu vraiment cru que la mort te sauverait de la douleur ? Penses-tu que mourir est si facile ?
Jedéglutisalors que plusieurs flash surviennent autour de moi.
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- Ton enfer commence seulement Elena, me crache-t'elle avant de tourner les talons pour monter dans la voiture.
- Non s'il vous plaît, ne me laissez pas ici ! la supplié-je en me redressant pour courir vers la voiture mais le chauffeur ferme les portes et ilspartent.
Seule au milieu de cette place, j'entends les gens parler autour de moi...
« La pauvre, c'est horrible. », « Regardez la ... », « Elle est tellement sale... », « Oui, sa vie est fichue... »
