Hermione n'en pouvait plus. Elle avait travaillé toute la journée sur son projet. Elle ne dormait presque plus. Ses amis l'avaient d'ailleurs réprimander plusieurs fois. Cela faisait deux semaines qu'elle avait rendu visite à Lucius Malefoy et cela n'avançait pas. Trouver une famille était incroyablement compliqué et la procédure interminable.
Heureusement pour elle, le ministre britannique témoignait d'une motivation à toute épreuve et rencontrait de nouvelles familles chaque jours. Avec ses associés, ils recherchaient des familles qui seraient aptes à accueillir un dangereux criminel. Cependant, la tâche était ardue car il ne pouvait indiquer la véritable raison de cette recherche à ses associés qui se contentaient des critères que leur avait donné le Ministre. Et, une fois qu'ils pensaient avoir trouvé les bonnes personnes, ils envoyaient le dossier au Ministre qui le ré évaluait. S'il lui convenait, il allait les rencontrer directement chez eux avec Harry Potter, qui était l'auror en charge de valider la décision du Ministre, étant en possession de tous les faits, conditions et contraintes magiques.
Cela faisait donc une bonne semaine que le Ministre et le chef des aurors couraient dans toute la grande Bretagne sans succès. Cela commençait à être éprouvant pour tout le monde.
Pendant ce temps là, Lucius Malefoy jouissait de ses derniers jours à Azkaban en songeant avec amertume à une vengeance qui serait à la hauteur de l'affront que lui avait fait Hermione Granger.
Celle-ci était dans son bureau en ce samedi matin. Elle n'avait pas voulu prendre ne serait-ce qu'un jour de repos et travaillait sans relâche. Seul les tic tac de l'horloge et le froissement du papier venaient troubler le silence qui régnait dans la pièce, de temps en temps rejoint par un soupir agacé de la jeune femme. Il fallait qu'elle avance, elle voulait avancer. Elle ne supportait pas de stagner, et encore moins sur un projet tel que celui-ci.
Alors qu'elle allait soupirer pour la cinquantième fois de la matinée, un hibou frappa à sa fenêtre. Elle le reconnut immédiatement : c'était celui de Harry. Elle bondit presque de sa chaise, effrayant l'oiseau qui recula avant de revenir sur son perchoir quand elle eut ouvert la fenêtre. Elle saisit la lettre, la lut à la vitesse du nouveau nimbus 3000 et courut hors de son bureau en attrapant son sac et sa cape à la volée. Alors qu'elle sortait de son bureau à une allure folle, elle percuta quelqu'un de plein fouet et fut sonner un instant.
- Drago ! Qu'est-ce que tu fais là ? Pousse-toi je dois y aller ! s'exclama-t-elle, une main néanmoins posée sur son front douloureux.
- Je venais te voir. Où est-ce que tu cours comme ça ? Tu t'es fait mal ? s'enquit-il lorsqu'il vit son regard trouble et sa main tenant sa tête.
Elle ne lui répondit pas. Tout tournait autour d'elle, le paysage était flou. Elle dut poser une main sur l'avant-bras du jeune homme pour se retenir mais, la seule chose à laquelle elle pensait c'était rejoindre Harry.
- Pousse-toi, articula-t-elle avec difficulté.
- Hermione. Qu'est-ce qu'il se passe ? insista le médecin.
Il la vit ouvrir la bouche pour lui répondre mais elle s'écroula, ses jambes ne la tenant plus. Drago la retint du mieux qu'il pu. Il soupira d'agacement fasse à l'entêtement de la Ministre qu'il tenait dans les bras pour qu'elle ne s'écrase pas lamentablement. Il passa une main sous ses jambes et la porta jusqu'à son bureau. Il l'allongea sur le sofa en cuir qui y trônait et déposa ses affaires un peu plus loin.
- Revigor, murmura-t-il en pointant sa baguette sur la belle endormie.
Il remarqua le changement d'état lorsque ses joues pâles reprirent un peu de couleurs. Il maîtrisait ce sort à la perfection ! Cependant, fidèle à lui-même, il s'approcha d'elle, s'accroupit face à son visage et se mit à tapoter répétitivement son front en disant son prénom.
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En un coup de baguette
FanfictionMinistre de la magie, Hermione Granger est frappée par un mal son nom et va devoir confier sa vie au meilleur madicomage du pays : Malefoy. De plus, la dernière décision qu'elle a prise, ne semble pas convaincre tout le pays. Comment convaincra-t-e...