Chapitre 10

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BEE

Un cri de douleur sort de sa bouche tandis que je continue de découper petit à petit sa peau, un sourire machiavélique sur les lèvres.

-Bon chéri. Tu es prêt à me dire tous tes secrets ?

-Va te faire foutre, dit ce stupide humain en souffrant plus que la moyenne.

Je prends une chaise, la retourne et m'y assois à califourchon.

-Bon coco. Je vais mettre les choses au clair. Là tu n'es pas en position de me dire quelconques insultes. Tu as juste le droit d'ouvrir ta bouche pour me dire ton nom, qu'est-ce que tu cherchais à faire à vouloir entrer dans mon entrepôt, dans ma ville, sur mon territoire hein ? Et après ça je verrais si c'est suffisant ou pas. Tu vas répondre à mes questions sinon je te découpe ta peau tellement de fois et tellement lentement qu'avant que tu ne meurs, ce sera écouler plusieurs jours et plusieurs litres de ton sang. Et si tu ne me dis toujours rien, je m'arrangerais pour que même en assemblant chaque partie de ton corps envoyer sur terre tu ne sois pas reconnaissable même sous le point de vue génétique ? Comprendo ?

-Qui êtes-vous ? me questionne-t-il.

Je roule des yeux.

-Quel impertinent.

Je prends mon couteau et lui enlève une grosse partie de son épiderme présent sur sa cuisse, lui arrachant la douce mélodie d'un cri d'horreur.

-Ici, mon minou, c'est moi qui pose les questions. Tu commences à m'agacer. Et crois-moi il vaut mieux pour toi que je ne sois pas agacée ou un minimum énervé. Ton nom ? je lance sèche.

-A... Arold Jefferson, dit-il difficilement avant de tourner des yeux.

Roh il s'est évanoui. Il n'est pas drôle.

Je roule des yeux avant de me lever et de le laisser là en sortant de la cave en m'essuyant les mains avec un torchon.

-Qu'est-ce que ça donne ? demande Jack, qui est en compagnie du gang dans la salle à manger.

-Il s'est évanouie.

-Vus les cris qu'ils poussent ça ne m'étonne pas, grommelle Alana avec une grimace.

J'hausse seulement les épaules avant de sortir mon ordinateur et de m'assoir à ma place. Je commence les recherches sur Arold Jefferson et plusieurs documents ressortent.

-Qu'est-ce que tu fais ? demande Jason en me regardant fixement.

Je ne relève pas les yeux et continue mes recherches.

-Des recherches.

-Sur ?

-Arrête de poser des questions Jason, je lance agacée.

Il ne dit plus rien ce qui m'arrange et analyse les dossiers que j'ai devant mes yeux.

Arold Jefferson

Fils de Minerva Stills Jefferson et Marz Jefferson.

Marié à Aybe Jefferson, deux enfants, Smith et Lisea.

Membre pour quelques peu important des HardKillers.

Des articles de journaux apparaissent devant mes yeux et les minutes ainsi que les heures passent ou je décortique la vie de ce Arold ainsi que les affaires des HardKillers, quand un vieil article ressort du lot.

« Génocide à Philadelphia.

399 morts.

Lors d'un gala de bienfaisance, une vingtaine d'hommes armés entrent par effraction dans le château Milton alors que la fête bat son plein dans la salle de bal.

Because Its you, BOù les histoires vivent. Découvrez maintenant