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Hé vous ! Oui, vous, petites sorcières ou petits sorciers, Moldus ou bien même Cracmol, qui êtes sur votre écran. Vous êtes ici parce que vous aimez lire, l'univers d'Harry Potter imaginé par la brillantissime J.K Rowling et v...
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Désolée pour ce long OS
Le soleil commence à se coucher sur le Terrier, en ce premier avril. Mr et Mrs Weasley avaient décidé de réunir toute la famille et tous les amis de Fred et George pour fêter leur vingtième anniversaire. Les jumeaux avaient été encore plus excités que le reste de la journée lorsque leur mère leur avait ordonné d'aller se préparer, quelques heures plus tôt.
– Qu'est-ce qu'ils font, George et Fred ?
Mrs Weasley semble être tendue. Ne pas voir ses deux enfants descendre de leur chambre accentuait cette angoisse que Mrs Weasley avait trainée toute la journée. Elle voulait que tout soit parfait, que ses jumeaux soient parfaits. Il était hors de question que Fred et George soient habillés d'un simple jean et d'un pull. Elle les voulait beaux.
Je les voulais beaux.
Fred, George et moi étions amis depuis quelques années maintenant. A vrai dire depuis le premier jour. Nous avions fait notre premier trajet au bord du Poudlard Express, étions allés dans la même Maison, fait les retenus ensemble. Tout ensemble. Nous étions devenus les meilleurs amis du monde depuis notre rencontre, ce qui réveillait parfois la curiosité de certains qui se demandaient comment je faisais pour ne pas tomber amoureux d'un des jumeaux et comment l'un d'eux n'était pas tombé amoureux de moi. La seule réponse qu'ils avaient était notre rire. Jamais nous n'avions songé à ce que l'un d'entre nous franchisse le pas. C'était complètement absurde. Qui de Fred ou de George aurait voulu se mettre avec moi. Et moi, il était hors de question que je me mette avec un de ces rouquins. Je laisse bien volontiers ma place à une de ses filles folles d'eux.
– Oh, tu es très jolie comme ça, me complimenta Molly Weasley. Est-ce que tu peux voir où ils en sont ? Les invités sont déjà arrivés.
Je gravis les innombrables marches grinçantes en bois qui menaient jusqu'à l'étage des jumeaux. Arrivée au palier, je reprends mon souffle. Je ne pensais pas que j'aurais dû monter jusqu'à eux avec ces hauts talons. J'arrive, la respiration toujours haletante, devant la porte fermée de leur chambre.
– Ne plaque pas tes cheveux comme ça.
A travers la porte, j'entends les jumeaux chahuter. Même si je les connaissais presque parfaitement, il m'était impossible de reconnaître la voix. Etait-ce George ou était-ce Fred qui avait trop plaqué ses cheveux ? Seuls eux le savaient.
– Maman a dit qu'il fallait qu'on soit présentable.
– Non, mais ça fait vraiment moche.
Un sourire se dessine sur mon visage. Même s'ils avaient vingt ans, ils avaient gardé cette infime innocence, cette infime part enfantine. Quelques fois, je les revoyais lorsqu'ils avaient onze ans qui s'amusaient à échanger leur identité au plus grand désarroi de leur mère.
