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Hé vous ! Oui, vous, petites sorcières ou petits sorciers, Moldus ou bien même Cracmol, qui êtes sur votre écran. Vous êtes ici parce que vous aimez lire, l'univers d'Harry Potter imaginé par la brillantissime J.K Rowling et v...
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La lumière aveuglante matinale du soleil me tire de mon sommeil. Cette nuit, j'ai bien dormi. Cela ne m'était pas arrivé depuis des semaines. Je me sens détendue, reposée comme si j'avais hiberné pendant des semaines, comme si tous mes soucis quotidiens étaient loin.
La chambre dans laquelle j'avais passé l'une de mes meilleures nuits a l'air différente : elle est triste, sans couleur vive, presque impersonnelle mais ce côté sombre la rend plutôt élégante et masculine. La vue aussi est différente. Habituée à voir des maisons identiques depuis mon lit, celle qui s'offre à moi donne sur un vaste ciel bleu, sans toutes ces toitures recouvertes de mousses et qui nécessiteraient un grand nettoyage.
C'est certain, je ne suis plus chez moi.
J'entends une profonde respiration tout près de moi. C'est celle d'un homme. Je me retourne pour voir le visage de celui a bien voulu partager son lit avec moi. Mais je ne vois que ses cheveux d'un châtain très foncé presque bruns, son dos athlétique est dénudé, le drap ne recouvrant qu'en haut de ses fesses. Et tout me laisse présager qu'il s'est passé quelque chose avec cet inconnu. C'est alors que je soulève le drap et m'aperçois qu'il est nu et que je le suis également. Qu'avait-il bien pu se passer pour que j'en arrive là ? M'avait-il fait boire ? M'avait-il droguée ?
Puis, l'homme pousse comme un grognement avant de se retourner vers moi. Ce visage tout endormi et angélique, je ne le reconnais. Cet homme, je ne le connais que trop bien. C'est celui dont je m'étais jurée de ne jamais approcher. Mais c'est trop tard, je l'ai fait.
J'ai couché avec son frère jumeau.
Tout a dégénéré hier soir...
Il est assis à l'autre bout de la table de la salle à manger, le regard rivé sur un magazine fermé. Ce n'est pas dans son style de lire ce genre de revue, à moins qu'il ne s'agisse du golf, sport qu'il pratique depuis tant d'années. Non, ce magazine l'intéresse réellement. Je me demande en quoi.
– Tu peux m'expliquer ?
Il me prend au dépourvu. Mon corps se tend au son de sa voix glaciale. Je ne sais pas quoi lui répondre en cet instant. D'ailleurs, de quoi il me parle ?
Il se lève de sa chaise brutalement et manque de la faire tomber au passage lorsqu'il se rapproche de moi. Son regard est terrifiant, noir, il aurait pu me tuer sur place. Ses narines sont dilatées et les veines de son cou ressortent. Il présente toutes les caractéristiques d'un homme en colère.
