La Stagiaire (Partie 2) - Oliver Phelps |Lemon| [Commande]

1.2K 40 14
                                    

J'avais attendu ce moment depuis si longtemps maintenant que je croyais que tout ceci n'était qu'un rêve

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

J'avais attendu ce moment depuis si longtemps maintenant que je croyais que tout ceci n'était qu'un rêve. Voir des techniciens monter les décors, installer des fonds verts et bleus, préparer les caméras, les micros, les écrans de visionnage me parait être comme une illusion, presque un mirage. Bien sûr, c'est un rêve. Mon rêve qui s'apprêtait à devenir réalité.

Pourtant, je stresse. J'ai beau me convaincre que tout irait bien mais c'est l'effet inverse puisque la peur avait fini par gagner du terrain et me plonge dans un état d'inquiétude. La peur de mal faire, la peur d'être un de ces larbins qui apportent les cafés ou pire encore, la peur de prendre conscience que le métier que j'idéalise n'est pas fait pour moi.

– Est-ce que je peux t'aider ?

Mon corps sursaute et se tend dès l'instant où une main massive se pose sur mon épaule. Cette voix est grave et quelque peu douce et me rappelle quelqu'un.

Je me retourne alors pour faire volte-face à cette voix et examine son propriétaire : un jeune homme d'une vingtaine d'années, la peau légèrement maquillée, plutôt de grande taille et mince, des cheveux roux et coupés sentant l'odeur de la laque, vêtu d'un costume atypique de couleur marron aux fines rayures verticales. Un jumeau Weasley voulait m'aider. Or, ce jumeau Weasley avait quelque chose de troublant et de familier : il me semble connaître ce visage fin.

– Magali ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ?

Lui, par contre, me connaît.

– Je te demande pardon.

– C'est moi.

– Je suis désolée, mais je ne vois pas du tout qui tu es.

Certes, son visage me disait quelque chose mais beaucoup d'hommes ont des visages fins (et plutôt jolis) comme le sien.

– Oliver.

Oliver... Oliver... J'ai connu un Oliver, il n'y a guère longtemps. Il avait des cheveux foncés et désordonnés, un peu comme le jumeau Weasley, un large sourire ravageur comme le jumeau Weasley, un regard pétillant et ténébreux tout comme le jumeau Weasley, des lèvres fines et dessinées. Les miennes se rappellent encore de la texture et du goût sucré de celles d'Oliver. Décidément, le jumeaux rouquin et Oliver ont beaucoup de points communs.

Soudain, toutes les pièces du puzzle s'assemblent. Si leurs visages m'étaient familiers, c'est tout naturellement que ce sont les mêmes.

– Oliver ?

Je tente de voir le jumeau Weasley avec des cheveux foncés et il ressemblait à Oliver de la boîte de la nuit. Je sens vraiment ridicule de ne pas l'avoir reconnu. Comment n'ai-je pu reconnaître son visage angélique et attirant ?

– Je suis vraiment désolée, Oliver. Mais tes cheveux...

– Coloration. Ne t'en fais pas, tu t'y habitueras. D'ailleurs, qu'est-ce que tu fais ici ? me demande Oliver, intrigué par ma présence.

Hot TroublemakersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant