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Hé vous ! Oui, vous, petites sorcières ou petits sorciers, Moldus ou bien même Cracmol, qui êtes sur votre écran. Vous êtes ici parce que vous aimez lire, l'univers d'Harry Potter imaginé par la brillantissime J.K Rowling et v...
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Il y a quatre ans, lors de l'avant-première parisienne du film Harry Potter et les Reliques de la Mort, deuxième partie, à laquelle le compositeur des musiques m'avait cordialement invitée, je rencontrais l'homme le plus incroyable du monde, ma source d'inspiration, celui qui m'avait tant soutenu lors d'une période difficile de ma vie.
James Andrew Eric Phelps.
Cela fait maintenant deux ans que ma vie a chamboulé. J'avais tout plaqué, mon boulot, mes amis, ma famille, mes petites habitudes de Française pour connaître le bonheur anglais que James m'apportait. Malgré mon niveau scolaire, James a toujours pu me comprendre et j'ai toujours pu le comprendre. La barrière de la langue n'a jamais été un frein pour nous. Au contraire, cet horrible accent français plaisait énormément à James.
En ce 14 février, j'avais décidé de lui faire une surprise : préparer le dîner avant son retour. Préparer le dîner ou plutôt commander le dîner. Malgré mes origines françaises, je n'ai jamais été bonne cuisinière. Pourtant, notre gastronomie, James l'adorait. Il n'y avait pas que ça de français qu'il aimait.
Ce soir, même si notre dîner allait se composer de nouilles japonaises dans des boites en carton, j'avais quand même dressé une table romantique, histoire de lui faire plaisir, que je pensais à lui en ce jour particulier même si James hantait mon esprit tout le temps. Je m'étais habillée de cette robe noire dans laquelle j'avais rencontré James et portais ces chaussures noires que James a insisté m'acheter.
En attendant son retour de sa journée de travail, j'étais tranquillement sur le canapé à regarder une rediffusion d'un jeu télévisé auquel James et son jumeau, Oliver, avaient participé deux ans plus tôt. C'était au tout début de notre histoire.
Il est 21 heures 30 lorsque le jeu se termine et James n'est toujours pas là. Probablement retenu à son boulot.
22 heures. Aucune trace de James. Dois-je l'appeler et passer pour la petite-amie possessive, qui s'inquiète lorsque son petit-ami ne rentre pas à l'heure ? Ou dois-je encore attendre un peu au risque de me faire engueuler par James parce que je ne me suis pas inquiétée et qu'il pense que je n'en ai rien à faire de lui ?
22 heures 30. Des grognements et des soupirs se font entendre derrière la porte d'entrée de l'appartement. Puis, des clés entrent dans la serrure et la porte s'ouvre, les grognements et les soupirs s'intensifiant.
James était rentré, un bouquet de roses rouges dans la main qu'il balança sur la table dressée à laquelle il ne fait pas attention, et pars en direction de notre chambre. Il ne m'avait même pas calculé, comme si je n'existais pas. Pas un seul mot, pas un seul regard. La porte de notre chambre claque.
James est en colère. Pourtant, il lui en fallait beaucoup pour le mettre hors de lui. C'était la première fois en deux ans, depuis que j'étais avec James, que je le voyais en colère. Il valait mieux que je le laisse quelques instants seul pour qu'il essaie de se calmer avant que je n'aille le voir et lui demander ce qu'il se passe.
