- Je savais pas que tu savais conduire une moto, Jeager...
- Sans casques c'est pas un peu risqué ?
- Fermez là, Jean, Gunter.... C'est déjà un miracle qu'on est trouvé deux motos avec de l'essence dedans...!
La chance venait de nous sourire, enfin. Deux motos abandonnées, étalées sur le côté contre le béton brûlant. Les réservoirs n'avaient pas étaient abîmés et il restait de l'essence dedans. Je n'avais pas le permis moto mais je savais m'en servir. Je remerciais ma mère pour me l'avoir appris. Elle était une déesse cette femme.
- Qui d'autre sait s'en servir ?
Le Caporal démarra la deuxième bécane qu'il avait remis sur la béquille latérale. Il toisa tête de cheval qui soupira de désespoir.
- OK j'ai compris.... Ça fais des années que j'ai pas fais de moto mais bon... J'imagine que j'ai pas vraiment le choix.
Il reçu une tape sur l'épaule.
- Ça va pas être une promenade de santé avec nos équipements sur les cuisses....- Râlais-je en montant sur ma moto noire.
Livaï grogna et s'installa derrière moi. Il était souple mais plutôt lourd. Et mes réservoirs de lames et de gaz me gênaient.
- Ce qui va être chiant, c'est de devoir éviter les cadavres sur la route - fit Jean en invitant Gunter à prendre place derrière lui - Sers bien tes jambes contre moi, sinon on risque de tomber.
A cette réflexion, je sentais le rouge me monter aux joues au contact brute des cuisses de mon noiraud. Il s'accrochait fortement à ma poitrine lorsque je passais ma première vitesse et lâchait mon embrayage pour avancer. L'appréhension de mal gérer ma conduite et de nous faire tomber m'avait fait oublier à quel point la situation était des plus graves. En effet, nous n'avions trouvé aucunes traces de M.Suruga dans les studios d'animations. À notre grand regret. Les ordinateurs ne contenaient aucune informations ni même les disques durs de réserve. Rien. Notre plan avait était un échec cuisant, d'autant plus que nos amis avaient envoyés un fumigène vert puis un rouge depuis le périphérique. La chaleur nous fatiguait, ce qui nous empêchait de courir et d'utiliser l'équipement tridimensionnel pour les rejoindre. Heureusement que sur le chemin, nous avions trouvé ces deux bijoux mécaniques. Je zigzaguais entre les voitures bien souvent arrêtées ou accidentées sur la chaussée. Le moteur du cylindré faisait vibrer le métal de mes fourreaux et de ceux de Livaï. Jean me suivait de près, bien plus à l'aise que moi avec un passager à l'arrière. Le vent se mouvait dans mes cheveux et refroidissait ma peau rougie par le soleil cuisant. L'entrée du périphérique intérieur n'était plus très loin. Je ne connaissais pas les directions à prendre malgré les panneaux mais mon cher et tendre était un GPS ambulant.
- J'espère qu'ils vont bien là haut...
Je passais la vitesse supérieure, la peur de l'inévitable me rongeait le ventre, encore plus que ma faim. Je sentais deux bras forts s'aggripper à ma chemise lorsque je prenais mes virages à vive allure, c'était mignon et embarrassant. Le temps pressait, je ne devais pas laisser mes états d'âmes ruiner ma concentration.
- Prend à gauche après le gros bâtiment bleu, après tu pourras prendre la voie d'insertion. Suis le panneau "Nancy-Metz" ça sera plus rapide par là !
- Oui Cap'tain !
Je donnais un coup d'accélération, suivit de près par Jean et Gunter, qui avaient l'air de prendre goût à la sensation de rouler à moto. Je pouvais avouer que j'avais ce sentiment de liberté, le même que j'avais lorsque je m'envolais dans les airs à l'aide de mes grappins. Une fois le fameux panneau trouvé, je faillis glisser sur une plaque d'essence qui luisait sur le bitume, ce qui fis sursauter Livaï de surprise. Le pauvre, il n'avait pas l'air rassuré. Gunter chargea son pistolet et envoya un fumigène vert pour indiquer notre position aux autres qui ne devaient plus être très loin. Un autre fumigène vert à quelques centaines de mètres nous fut rendus. S'il n'était pas rouge, cela voulait dire que la menace zombie avait été éliminée. Sans aucuns doutes par Mikasa et sa force incroyable. Je m'étais fais du soucis pour rien.
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[The taste of the death] Terminé
Hayran Kurgu"Je ne suis qu'un pion parmi d'autres sur un échiquier. À moi d'être le pion qui renversera la partie" Me voilà de retour pour une deuxième fanfiction sur le couple ErenxLivaï 😊 Homophobes, allez voir ailleurs car il s'agit d'une fiction à caractèr...