Chapitre 4

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Alice sortit de la voiture doucement en portant la boîte de gâteau. Fred lui ouvrit la porte de l'immeuble et ils montèrent à leur appartement. Quand Fred ouvrit la porte d'entrée, Alice vit que les préparatifs avait déjà commencés. La banderole était attachée au dessus du grand miroir du salon, la table de la salle à manger était dressée avec la vaisselle fantaisie qu'Alice avait acheté la veille. Alors qu'elle admirait la pièce, Alice vit Paul passer à quatre pattes devant elle en suivant un ballon de baudruche dans lequel il venait de taper. Quand il rattrapa le ballon, Paul donna un coup dedans et éclata de rire quand le ballon s'éloigna avant de repartir à sa poursuite.

« Et ben, je ne vois pas pourquoi on s'est pris la tête pour lui trouver des cadeaux, un ballon suffisait. » rit Fred en prenant le gâteau des mains d'Alice pour aller le mettre au frigo.

« Ah, les enfants, vous êtes rentrés ! » s'exclama Jacques. « Alors, votre soirée c'est bien passée ? » demanda-t-il. « Tu n'as rien à me montrer, ma fille ? »

Alice lui fit un grand sourire avant de lui tendre sa main gauche pour qu'il puisse voir sa bague. Après l'avoir examinée, Jacques prit sa fille dans ses bras et la serra fort contre lui.

« Papa, tu pleures ? » demanda Alice en sentant son cou s'humidifier.

« Je pensais à ta mère. Elle serait tellement fière de toi, de la femme que tu es devenue. »

Alice sentit les larmes lui monter aux yeux. Petite, elle avait toujours rêvé de raconter ses histoires de cœur à sa mère, et celle-ci, la vraie histoire, la plus importante et la dernière, elle ne pourrait pas lui en parler.

« Et bien, qu'est-ce qu'il se passe ici ? Pourquoi tout le monde pleure ? » demanda Joséphine en entrant dans le salon.

« Tout va bien Joséphine. » la rassura Alice avant d'embrasser son père et d'essuyer ses larmes.

« Je peux voir votre bague ? Pipou n'a pas voulu me la montrer avant de vous faire sa demande. Je ne le connaissais pas aussi romantique mon Pipou ... »

« Maman, arrête de m'appeler comme ça ! » s'exclama Fred en revenant de la cuisine.« Où est Juliette ? » demanda-t-il.

« Oh elle est partie chercher du pain pour ce midi. » dit Jacques pendant que Joséphine et Alice admirait la bague que Fred avait offert à la femme de sa vie.

« Bon, on ne savait pas trop qui vous avez invité donc on a mis quelques assiettes sur la table mais il en reste encore. »

« Alors pour ce midi il y a nous six, Lemonnier et Max mais pour le gâteau il faudra rajouter deux assiettes pour la copine de Paul et sa mère. »

« La copine de Paul, hein ? C'est déjà un tombeur ce petit. » rit Jacques.

« Ils sont trop mignons tous les deux. A la crèche ils passent tout leur temps ensemble, ils se donnent la main en dormant, quand Agathe n'est pas à la crèche, Paul est tout grognon et Sandrine, la mère d'Agathe, m'a dit que c'était la même chose pour la petite quand Paul n'était pas là. »

« Ah, ça c'est le charme des Nevers. Je ne vous raconte même pas le nombre de petit garçons qui étaient amoureux de mon Alice à l'école ! » rit Jacques.

« Uh, intéressant."

"Et elle arrive quand la future femme de mon petit-fils ? »

« Après sa sieste. » rit Fred. « Et ma fille à moi, elle revient quand ? »

« Elle est là, elle est là, ne t'inquiète pas. » dit Juliette en fermant la porte d'entrée derrière elle avant de déposer le pain sur la table.

Premier anniversaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant