Le salle de tire 🔞

1.2K 44 11
                                    

Nora

Dimanche je me lève à 9 heures. Mon frère dormant sur le ventre les bras croisés sous l'oreiller, avec un air si paisible. Je sors du lit en direction de la cuisine pour faire du café. Pendant qu'il coule je vais m'habiller sport, brassière et pantalon de yoga moulant. Mes Nike aux pieds, c'est bien la seule fois où je porte des baskets sois dits en passant, j'avale mon café et une pomme et ensuite je vais courir.

Mes foulées s'allongent, je ne pense plus, ne réfléchit plus, courir pour évacuer tout ce surplus d'énergie. Je traverse une période difficile avec mes cauchemars. J'accélère la cadence pour rentrer chez moi après plus d'une heure de jogging. Je prends une bouteille d'eau et la bois en une fois, faisant signe à mon frère quand je le vois. Je file à la douche. Je change ma tenue pour aller au stand de tir.

Oui armes enfin mes armes, je dispose de deux, un Magnum 44 Ruger et un Beretta 92 FR 9 mm. Je place seulement le Beretta dans mon sac à dos avec mon permis de port d'arme pour la salle. Dans la cuisine, je discute avec mon frère durant cinq minutes lui raconter mon emploi du temps en buvant du jus.

Je pars m'inscrit dans cette salle trouver sur l'internet. L'homme d'un certain âge, je dirais dans la cinquantaine, me fait visiter et me laisse m'entraîner une fois les formalités accomplies. Casque et lunette Je place mon épaule droite, le bras étendu, le poignet souple et le bassin latéral. J'ai tiré six coups de feu en direction de points stratégiques. Deux dans la tête, un dans le torse, deux dans l'abdomen et le dernier dans les zones intimes. J'entends un rire suivi d'un "bien joué". Je me tourne, je baisse mon arme, je mets la sécurité et j'enlève mes accessoires. Je fais face à l'inconnu impoli, celui devant le bâtiment après le travail. Mignon petit salopard.

- Tu as besoin de quelque chose ?

Inconnu - Toi ! mais je tiens à mes précieux bijoux familiaux. Je me moque de cette réplique.

- Tu as donc appris ta leçon, c'est très bien.

Inconnu - Tu me donnes une autre leçon quand tu veux la beauté et je lui donne la fessée. Et avec un cul pareil, j'en salive d'avance !

Il est très fier de lui.

- Arrête, ça me ferait trop plaisir ! Ce n'est pas que je m'ennuie mais j'ai à faire trésor, à bientôt.

Je lui envoie un bisous du bout des lèvres, je récupère mon arme et me retourne pour partir mais il m'attrape par les hanches me tirant sur son torse musclé. Son agilité m'étonne mais je n'ai pas le temps de poser plus de questions que son parfum viril et subtil m'enivre tout de suite. Sa tête s'enfonce dans mon cou, il m'embrasse. J'ai les joues brûlantes et je dois être rouge vif.

Inconnu - J'aime ta réponse et ta répartie chérie, le rouge te va merveilleusement bien.

Je peux le sentir me sourire à mon oreille. Il murmure ses paroles, ce qui m'excite encore davantage. Il me tourne de manière autoritaire, je le dévore du regard. Son sourire s'élargit quand il comprend mon trouble. Il est bel homme, très bel homme, charismatique, imposant mais tout aussi arrogant. Nos lèvres se frôlent, sans jamais se toucher. Sa main sur mon dos me retient en face de lui. J'ai posé les mains sur sa poitrine, impressionné par sa musculature, je me suis mordu la lèvre.

Inconnu - surtout ne fait pas ça.

Il passe son pouce sur ma lèvre inférieure de sa main libre, la laissant sur ma joue par la suite.

Inconnu - J'ai très envie d'y gouter.

Je ne réponds plus de moi me hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser. D'abord avec timidité et ensuite avec sensualité. Il y répond avec enthousiasme, me soulevant de ses bras puissants en me plaçant sur la table de rechargement. Écarte mes genoux du sien pour se glisser entre-deux. Ses mains me effleurent, me caressent. Des gémissements m'échappent, le faisant redoubler ses efforts.

Inconnu -Tu es délicieuse !

- Et toi tu parles trop, continue trésor

Il passe sa main au bord de mon leggins. Mets sa main en dessous et exerce une pression sur mon point le plus sensible au-dessus de mes sous-vêtements. Quand je l'encourage à aller plus loin ma tête en arrière et il en profite pour gouter mon cou en le mordant alors qu'il l'embrasse avec enthousiasme. Il lèche et mord mon lobe simultanément. 

Cet homme c'est si faire c'est indéniable.

Je perds la tête lorsqu'il déplace mon tanga sur le côté accentue la pression sur mon bouton de chair qui me pénètre avec un doigt. Il grogne quand j'ai le souffle coupé. Ça ne fait que commencer. Je bouge mes hanches, j'en veux davantage ! Beaucoup plus.

Mon corps s'arc-boute quand un second doigt suit la même trajectoire, augmentant son intensité et sa pression. Il sort ses doigts pour les remettre. Il me torture ainsi pendant un long moment, pendant que j'explore son torse. Je le touche, je le griffe et je lui glisse des baisers dans le cou. Il a l'air d'apprécier le traitement, je me maintiens à lui et plonge mes doigts dans ses cheveux et tire dessus pendant qu'il appuie plus fermement sur ce point devenu sensible. Il augmente toujours le rythme de ses doigts avant l'orgasme qui me submerge. Je viens en jouissant brusquement, tête contre le cou.

J'ai de la difficulté à suivre, mais on entend du bruit. Des pas et rires, je descends de la table en m'appuyant dessus, il me tient également pour cacher son érection que je sens sur contre mes fesses. Pour l'amour du ciel, il en impose aussi de ce côté-là.

Je me tourne contre lui. Ce sourire espiègle qui m'agace tant. Je lui rends tout en le regardant intensément. Tandis que deux personnes passent par là et entrent dans la deuxième pièce.

Inconnue - Tu es encore plus bandante quand tu jouis...

Je rougis instantanément devant son argument en sachant ce qu'il recherche.

- Nora, mon prénom est Nora.

Inconnue - Nora. Dit il en passant sa langue sur ses lèvres qui me manque déjà. Je suis impatient de te goûter à nouveau, tu es si délicieux maintenant avec tes joues rouges et tes cheveux en batailles.Je me réjouis à la perspective de finir ce que nous venons de commencer. Moi c'est Daryl pour ton plaisir ma belle Nora.

-Daryl jouant avec le piercing de ma langue. Jouons veut-tu ? Si un jour tu me trouves alors peut-être et je te dis que peut-être tu peux m'emmener dîner ! Voir plus si je suis encore intéressé, naturellement.

Ayant repris du poil de la bête, je lui embrasse légèrement les lèvres. Je prends mes affaires et le laisse s'occuper de ses affaires avant que nous dérapions. Sans me retourner et en roulant des hanches exprès.

Ouf, je peux enfin soufflé. Bien que je vienne de jouer les malignes là je n'en mène pas large. Je ne sais pas comment et avec quelle rapidité cela s'est produit. Je ne regrette pas ce qui s'est passé, mais comment j'ai pu laisser un homme me toucher si facilement. Je me pose des questions idiotes et je me maudis avant de prendre la route.

Mais malgré tout c'était aussi fort que bon. Ça fait longtemps, voire trop longtemps.

Daryl

Dios Mio, putain de bonne femme, oui !S es yeux, ses seins, ses fesses, tout en elle est une invitation au péché. Elle était splendide contre moi, tremblant de mes caresses, de mes doigts, de ma bouche, de ma langue. Je suis impatient de gagner son petit jeu, de la retrouver et surtout de la posséder de toutes les manières jusqu'à ce que j'en ai marre d'elle.

Et nous parlons de sa bouche insolente. Je ne peux pas attendre de la voir à genoux devant moi, la bouche grande ouverte, prête à me prendre, m'engloutir, me lécher, m'avaler...Je me perds.

Calme toi, Daryl !

Rien qu'en y pensant, je ne vais pas arrêter de bander, d'ailleurs je ne deviens si dur que ça me fait terriblement mal. Pas le temps pour les affaires, il faut que je tire un coup au plus vite.

Bientôt elle sera sur moi, sous moi, à crier mon nom, promesse d'Ortega.

Daryl, l'amour inattendu. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant