Mon vendredi soir

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                           Nora

C'est vendredi matin, je décide de prendre ma revanche sur mon frère et de me lever. Une fois habillé et petit-déjeuner pris, j'enfile mes bottes à talon et mon perfecto. J'ai versé beaucoup de sel dans son café et j'ai envoyé un message douteux à son patron. Je lance la musique, du hard rock à fonds histoire de le réveiller en beauté. Il doit être prudent il ya de l'huile dans le couloir. Fier de mes conneries, je pars avec un grand sourire au bureau.

Je viens d'arriver et Matt m'a tendu un café en disant :

Matt - tu vas en avoir besoin, on t'appelle au bureau du grand patron.

J'avale ma gorgée de travers et fais les gros yeux.

- Pourquoi cela?

Il fait des haussements d'épaules, avec un regard compatissant.

Je monte les escaliers cette fois, donc je peux finir mon café. Je me pose un million de questions. Mais je ne comprends pas. Il n'a pas semblé contrarié par ma familiarité. J'arrive bien trop vite sur un étage très luxueux, très spacieux et lumineux.

Je me présente à la secrétaire qui préfère mâcher comme une vache.

Je me dirige vers le bureau de Mr Carter et frappe. J'entends un entrée ce que je fais.

- Monsieur Carter, vous souhaitiez me voir ?

Je ne m'étais pas rendu compte de la présence de Cassidy. Voilà le pourquoi du comment maintenant. Je fronce des sourcils en la regardant et elle me sourit narquoisement.

Mr Carter - Asseyez-vous Mademoiselle Messia. Mlle Sparke est venue me voir pour me parler d'un problème du comportement, que vous auriez eu à son égard. Je vous laisse me raconter votre récit.

Il me regarde d'un air impeccable, très loin de l'homme dans l'ascenseur.

- Je n'ai rien à ajouter, je n'ai fait que mettre les choses au point. Elle use de ton poste pour me parler comme à une moins que rien.

Monsieur Carter - Vous arpentez les couloirs des autres départements au lieu d'être à votre poste. Voilà ce qu'on appelle mettre les choses en ordre.

Je le regarde dans les yeux, il n'a aucune compréhension.

- Et je suppose que vous obtenez l'information de celle-là

Je la montre du doigt et il acquiesce d'un signe de tête.

- Si elle avait été elle-même à son poste, elle ne m'y aurait jamais vu. Mais à part si draguer de façon déplacer les employés font partie de ses attributions.

Monsieur Carter - Excusez-moi? Vous êtes ici pour le travail et ne pas aller je ne sais pas quoi faire dans le service informatique.

Tout cela augmentant le ton, je ne sais pas si la présence de Cassidy ou si c'est vraiment lui. Je souris et le rassure :

- Très bien, il m'est impossible de travailler dans de telles conditions. Ma démission sera sur votre bureau dans la matinée. Qu'elle écarte les jambes pour ce travail ou qu'elle intimide les nouvelles venues. Flirter avec l'équipe masculine tout le temps. Si c'est ce que vous voulez dans votre entreprise et particulièrement en tant qu'image. C'est un procès que vous finirez par obtenir à causse d'elle. Bonne journée Mr Carter. Cassidy ?

Elle me regarde large sourire cette salope.

- Va te faire foutre, le plastique te va comme un gant.

Je lui donne un clin d'il et elle pousse un cri étrangler, quelle comédienne celle-ci.

Je sors non sans que Mr carter essaie ou m'ordonne de rester pour en discuter. Ma décision est prise et je m'en vais la tête haute. Au passage, je lève mon troisième doigt à la secrétaire. Prends les escaliers. Je vais expliquer le problème à Matt. Je suis triste de perdre mon collègue. Je lui assure que je vais continuer à le voir et en tout cas une balade en moto est prévue. Je prends tous mes effets personnels et me rends au bureau de Gabriel, qui essaie par tous les moyens de me convaincre mais hors de question.

Je vois Cassidy qui approche. Fière d'elle, je passe devant elle et la gifle pour son petit jeu. Elle pose sa main à sa joue, m'assassinant dû regarde. Je la contourne et avance. Mr carter regarde la scène sans rien dire, je lui lance quand même pour le piquer :

- vous avez été plus aimable dans l'ascenseur !

Une phrases à double sens pour les collègues, ça leur donnera de quoi polémiquer.

Et pars sans me retourner direction, le bureau de mon frère pour lui annoncer mes péripéties du matin. Il se plaint de la forme mais rigole avant tout. Il m'engueule faussement pour ce matin, se plaint plus de l'huile et de sa chute qu'il n'a un hématome sur le dessus de ma cuisse, j'en pleure. Ensuite il m'annonce qu'il aurait trouvé une place pour mon studio photo, il y a plus que des formalités et je pourrais commencer. J'ai perdu un emploi, bien sûr, mais j'en gagne un deuxième en étant ma propre patronne.

Je suis si heureuse, je lui donne beaucoup de baisers, je lui fais de gros câlins. Mon frère m'a fait le meilleur cadeau. Je n'ai pas l'intention de le décevoir. Je n'oublie pas mon rendez-vous avec Daryl ce soir. Il va falloir qu'il m'expliquer comment il a obtenu mon numéro de téléphone et mon adresse celui-là.

Je rentre à la maison me préparer. Une bonne douche pour me relaxer. Je me déguise avec mes sous-vêtements de dentelle blanche, sans soutien-gorge. Une robe blanche avec une manche tombante sur mon épaule et mes escarpins. Cheveux lâchés, ondulant j'us qu'en bas du dos. Maquillage léger pour mes yeux et du rouge à lèvres rouge. Ma pochette en main je sors pour le retrouver à doser à son véhicule, il est sexy, dégage quelque chose d'hypnotisant.

Il avance de façon féline et sûre de lui. Il se penche la tête en avant et pose doucement un baiser sur ma joue, tout près de mes lèvres. J'admire son véhicule dont le rouge est magnifique. C'est pas ça qui m'impressionne. Je n'ai pas l'esprit matérialiste.

Daryl - Tu es ravissante, ma belle.

- Toi de même, tu es très beau.

Il me sourit. Dans l'habitacle c'est léger, on discute de l'endroit où il m'emmène. Un restaurant simple comme demander sur notre échange de SMS. Il m'a dit qu'il aimait beaucoup un restaurant italien. Arrivé à l'endroit, il ouvre ma porte, pose sa main dans mon dos m'accompagnant à l'entrée. Nous sommes placés dans le fonds. Une place dans la salle intime, seul. Depuis qu'il a posé sa main sur mes reins, mes pensées sont devenues folles, ce qu'il a dû remarquer grâce au sourire triomphant sur son visage.

Daryl - Ma beauté, parle-moi de toi.

- Y'a pas grand-chose à dire. J'ai un frère, je vis avec lui. Nous venons d'arriver de France, ce qui explique l'accent. Et toi ?

Daryl - Oh ton accent dit-il se lèche le bas de la lèvre. J'ai un frère jumeau, mais je suis le plus beau des deux. Je suis dans les affaires, d'où la réponse distancer par SMS comme tu as pu le constater.

- C'est à moi d'en juger, tu ne crois pas ?

Le dîner se déroule légèrement, on parle photo, de son pays d'origine, très peu de sa famille, des rapports compliqués avec son frère. Il m'apprend la mort de ses parents me voilà les pieds dans le plat, conne que je suis. Je m'excuse, mais il n'y voit rien de personnel. Je lui ai parlé des deux maisons que j'ai fréquentées avant de sortir grâce à mon frère. Je ne vais pas entrer dans les détails, il n'a pas besoin d'être au courant.

Nous passons un très bon moment. Daryl a mis un garçon à sa place, trop avenant avec moi d'après lui, ce qui me fait rire.

- Si tu l'étais, il n'aurait pas fait un geste envers moi.

Je le regarde dans les yeux, tout à fait sérieusement. Il me regarde en souriant, me prend la main et me ramène dans sa voiture.

Daryl - Tu veux que je sois avenant ? très bien ma belle, met ta ceinture on va chez moi. Je vais te montrer comment je peux être très avenant avec une femme qui a une si jolie bouche même isolante sois tel.

Cette promesse pleine d'insinuations me fait rougir les joues et contracter le bas du ventre. J'ai mis ma main sur sa cuisse et j'ai lentement remonté là où j'exerce de la pression sur son entre-jambe .Il m'a l'air d'apprécier, il semble à l'étroit.

Sourire en coin il souffle ces mots :

Daryl - accroches-toi, une fois arrivé, je m'occupe de toi ! Prête à pas t'en relevée beauté?

Daryl, l'amour inattendu. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant