À cause d'un suçon × Thiam Tome II

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Novembre, soit 5mois après être sorti du coma

Liam avait décidé de reprendre les études, m'obligeant à rester à la maison avec les petits. Mckenna allait à l'école maintenant. Je m'occupais seulement de Clayton, et j'allais rechercher Mckenna à 15h.

On avait suivi Liam, afin que les enfants voient toujours leur père. Liam, pendant le mois d'août, m'avait emmené en voyage en Croatie. Juste tous les deux. Il avait tenu à ce qu'on y aie qu'à deux mais avait promis que plus tard, on irait avec les petits.

Je lui ai dit que je voulais bien qu'on réessaie mais j'ai encore du mal à lui accorder ma confiance.

- Papa Liam, cria Mckenna en courant sur son père qui était accompagné d'un jeune homme de son âge je dira.
- Ma chérie, dit il en l'embrassant sur sa petite joue.
- Papa a fait des gaufres, dit la petite en souriant.
- Oh et vous m'en donnez une ? Et une à Isaac ?
- Ouiii, dit elle en descendant et prenant 2 gaufres et leur tendis.

Liam vint m'embrasser, déposant sa gaufre le temps de me faire un câlin.

- Ça va toi ?
- Ouais, dis je un peu froidement.

Liam se recula.

- Théo, je te présente Isaac un camarade. Isaac je te présente Théo, mon petit ami.
-Enchanté, dit Isaac en souriant.
- De même, dis je froidement.
- On va aller réviser nos cours dans le salon, ça va ?
- Oui. Je prépare le souper... Il reste ?
- Non, ça ira. J'ai ma meilleure amie qui tient à me parler aujourd'hui, autour d'un repas, dit Isaac.

Liam pouffa. Et ils partirent dans le salon. Mon cœur s'affola.

........

Isaac était retourné, il y a une heure. Ils avaient l'air tellement proche.

- Théo qu'est-ce qui se passe ?
- Rien, dis je en sortant de la chambre de Clayton après l'avoir endormi.
- T'es contrarié, dit il en me collant à lui. Dit moi ce qui va pas..?
- T'as l'air d'être beaucoup trop proche de lui. Je te fais pas confiance.
- Théo..., dit il en enroulant ces bras autour de moi. Ce n'est qu'un ami. Je te jure ici. Je n'aime que toi et ce qui s'est passé, il y a plus d'un an, jamais il ne se reproduira.

Je le regardai.

- Non je suis sur que tu mens..., dis je.
- Théo, je mens pas bordel. J'ai deux magnifiques enfants avec toi, t'es parfait. T'es même beaucoup trop parfait à mes yeux. Ça fait 4 ans Théo, 4 ans que je suis fou de toi et que cette connerie je la regrette.
- Laisse moi, pleurais je.
- Théo, tu dois me croire, je t'aime vraiment, dit-il. Toi et les enfants, c'est ce qui compte à mes yeux.

Il essaya de m'embrasser mais je reculai.