This holidays

24 🌴

Madrid, Espagne

Cette nuit Saúl a fait un cauchemar, je crois. Il était 3 heures passé. J'ai senti Saúl s'agiter à côté de moi. Quand je me suis réveillée complément, je l'ai vu tout transpirant et il marmonnait dans son sommeil. Plus ça allait, plus il commençait à bouger et à s'énerver mais il dormait toujours.

Cette situation était déroutante pour moi car j'ai eu envie de voir quel était son cauchemar afin de l'aider. Une fois que j'ai réussi à le réveiller, il s'est précipité contre moi pour me serrer contre lui. J'ai essayé de le rassurer du mieux que j'ai pu et il s'est rendormi contre moi.

Il s'est réveillé avant moi ce matin. Je décide de ne rien dire à propos de cette nuit et attends de voir s'il m'en parle. Sinon ça voudrait dire que nous sommes revenus en arrière. Ce que je n'espère pas.

Je rejoins Saúl dans le salon. Il est déjà habillé. Son ordinateur est posé sur ses cuisses. La page ouverte à l'air d'être sa boîte mail. Je me mets derrière lui et lui plante un baiser sur la joue. Il relève la tête et me lance un sourire. Petit mais il est présent.

En me préparant à manger, je me rappelle que c'est aujourd'hui le second rendez-vous de Saúl chez le psychologue. Je suis toujours très honorée qu'il m'ait proposé de l'accompagner.

Il me rejoint dans la cuisine pour se servir à boire. J'en profite pour lui faire la conversation :

-« C'est à quelle heure ton entraînement ?
- À 15h30. Après mon rendez-vous.
- Tu es prêt à y retourner ? Je lui demande doucement par peur de le brusquer.
- Je crois, enfin je pense. » Il me répond.

Je m'approche de lui pendant que mon café coule. Je passe mes bras autour de son corps et le sers contre moi. Je pose ma tête contre son torse et apprécie ce moment pleinement.

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J'enfile un gros pull à col roulé rose poudré et un pantalon noir. J'enroule une ceinture noire autour de mon pantalon. Je mets mes fidèles converse noire et je suis fin prête. Saúl m'attend, adossé à la table de la salle à manger. Je lui indique que je suis prête en mettant mon long manteau beige.

Je le regarde marcher jusqu'à la voiture. Il porte un gros pull à capuche gris et un jean noir. Il a également revêtu sa veste en jean par dessus. Cette tenue est simple mais je le trouve encore plus attirant quand il porte des tenues de ce genre.

Pendant le trajet, je sens que Saúl est tendu. Il agrippe fortement le volant. Quand il met sa main sur le levier de vitesse, je pose ma main sur la sienne. Il me lance un rapide regard avant de poser nos mains liés sur ma cuisse.

Il se gare devant un cabinet où plusieurs psychologues travaillent. Avant d'entrer à l'intérieur, je me poste devant lui pour lui bloquer le passage. Il fronce les sourcils en s'arrêtant de marcher. Je me mets sur la pointe des pieds et pose mes lèvres sur les siennes. Il reprend ma main dans la sienne et nous entraîne dans le cabinet.

Une jeune femme avec un maquillage assez prononcé se trouve à l'accueil. Dès qu'elle voit Saúl entrer, elle se tient toute droite pour l'impressionner. Elle m'énerve déjà.

-« J'ai rendez-vous au nom de Ñíguez. Dit Saúl.
- Oui. Vous voulez que je vous montre le chemin ? Répond la jeune femme avec une voix mielleuse.
- Non merci. Je connais le chemin. » Lance Saúl avant de partir.

Nous avons fait quelques pas quand je vois que Saúl lève les yeux au ciel. Je me mets à rigoler quand nous entrons dans une petite salle d'attente où se trouve un grand canapé. Je pense que Saúl a dû choisir l'un des meilleurs psy de Madrid. Je vois une plaque à côté de la porte indiquant : Dr Dominguez.