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Madrid, Espagne

Cela va faire une demie-heure que Saúl est parti. Je suis actuellement en train de chercher Mía qui ne veut pas s'habiller. En même temps, je comprends qu'un pyjama soit plus confortable que des vêtements "formels". Mais bon, je pense qu'elle va avoir un peu froid si elle sort comme ça dehors. Donc pas le choix, il faut s'habiller.

Je la trouve enfin dans notre chambre, à Saúl et moi. Elle était cachée dans notre lit, sous les couvertures. Je la chatouille un peu pour l'embêter.

-« Tu veux aller voir papa ? Je lui demande.
- Siiiiiii. Dit-elle en se mettant debout.
- Alors viens, on va s'habiller. »

Elle sort de la chambre en courant pour aller dans la sienne. Quand j'arrive à mon tour dans sa chambre, je vois qu'elle a sorti une robe. J'accepte qu'elle mette ça mais je prends également une paire de collant et un tee-shirt pour mettre en dessous de la robe, qui se trouvent dans son sac.

Une fois habillée, je lui donne son gilet et l'aide à mettre ses chaussures. Je vais moi aussi mettre un pull gris et mes bottines noires à talons. Je prends mon sac et nous redescendons dans le salon.

Je vérifie que j'ai bien les badges qu'Antoine m'a donné plus tôt dans la journée. Je mets mon manteau et aide Mía à mettre le sien. Je vérifie aussi que toutes les portes extérieures sont bien fermées et je rentre les chiennes.

Une fois Mía bien attachée dans la voiture, nous pouvons partir de la maison. J'ai mis en marche le chemin à suivre sur mon téléphone pour me rendre au stade.

Oui, je sais, ce n'est pas la première fois que j'y vais mais je n'ai jamais été forte avec l'orientation donc je préfère qu'on me guide pour ne pas me perdre. Puis, Madrid est tellement grande qu'on peut vite se tromper de chemin.

Mía n'arrête pas de chanter l'hymne de l'Atletico sur le trajet. J'aimerais bien chanter mais je ne connais pas encore les paroles. Je décide de lancer l'hymne dans la voiture. Mía tape dans ses mains tout en chantant avec les mots qu'elle connaît. Elle est vraiment trop mignonne.

Nous arrivons enfin au stade. Presque tous les parkings sont pleins. Heureusement, j'arrive à trouver une place rapidement. En tournant la tête vers le siège du côté passager, je vois l'écharpe de l'Atletico. Je ne m'en rappelle pas de l'avoir prise. Mía la voit depuis son siège. Elle me fait comprendre qu'elle la veut. Je sors de la voiture et détache Mía. Une fois sortie de la voiture, je lui mets l'écharpe autour de son cou et elle a l'air toute heureuse.

Plus nous avançons, plus j'essaye de bien me remémorer les indications qu'Antoine m'a donné. Au bout de ma main, Mía saute dans tous les sens. Elle a l'air contente d'être ici.

Je regarde l'heure. Nous sommes dans les temps normalement. Nous nous retrouvons dans un grand couloir où nous sommes seules. Je commence à me poser des questions mais je ne le montre pas à Mía pour ne pas l'inquiéter. J'espère que nous avons pris le bon chemin !

Nous tournons au bout du grand couloir et je reconnais l'endroit car Antoine me l'a décrit. C'est bon je suis rassurée. Nous ne sommes pas perdues.

J'allais pousser une porte pour rentrer dans le couloir où tous les joueurs attendent avant d'entrer sur le terrain, quand je sens qu'on me tire en arrière. Lorsque je me retourne, je découvre un vigile baraqué avec une oreillette.

This holidaysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant