Tome 2: La princesse désirable.

Chapitre 8.

Une semaine était passé et le pauvre chevalier n'avait pas réussi à s'approcher de lady Clawdia ne serait ce que pour lui parler. Chaque fois qu'il venait vers elle et il n'avait de cesse à se faire interrompre par les menaces du petit neveu, les grognements du loup Harès ou la présence improvisée d'un membre de sa famille. Seigneur, jamais il n'avait eu autant de mal avec une femme. Qu'avait-elle de particulier pour ne pas avoir la liberté de l'approcher mis à part sa beauté captivante ? Grognant de désespérance, Silver fronça des sourcils tout en fixant de loin la raison de ses étranges tourments entrain de rire et caresser le visage de son neveu. Quel morveux, profiter ainsi de son âge pour se laisser tripoter de la sorte pour un ange, pensa-t-il d'un air boudeur. Se rendant compte qu'il portait une jalousie envers un enfant, Silver souffla bruyamment en massant son front. C'était une chose qui ne lui ressemblait guère, jamais une femme ne s'était montrée aussi inaccessible en son égare et cela commençait affreusement à éveiller en lui d'étranges sentiments. Celui de la curiosité et de la persévérance à vouloir ne serait ce qu'effleurer ces longs cheveux de jais, toucher sa belle peau diaphane et embrasser sa bouche hypnotique. 

Silver crispa son visage par la douleur d'un désir puis continuer à l'observer jusqu'à surprendre Azylis Fraser s'approcher du petit groupe. Voyant le visage illuminé de Clawdia fit sourire inconsciemment Silver. Il tourna des talons en faisant voler sa longue cape vert foncé puis s'en alla saluer son ex-coéquipière de bataille. 

Du côté de Clawdia, la jeune femme sortit de l'étreinte de sa belle-sœur puis recula pour la laisser embrasser son fils. Hélia raconta son entraînement avec une énergie débordante ce qui fit rire les deux femmes avant de se faire ébouriffer les cheveux par sa tendre mère. Fière de son fils, Azylis embrassa la tempe d'Hélia puis croisa les bras avec un sourire espiègle.

Azylis- J'ai déposé quelques unes de tes robes et affaires de toilette dans votre chambre. Ainsi je suis venue pour constater si tout se passe bien ici ? S'enquit-elle.

Clawdia- Hélia se plait bien ici, la famille royale ainsi que le reste des domestiques du château sont tous gentille avec nous, nous sommes même très gâtés.

Hélia- Grand-père m'a offert des couteaux à lancé et un magnifique port d'arme fait sur mesure pour mes dirk !

Azylis- Dès ta naissance tu as toujours été gâté par le roi même si je le rappelais toujours à l'ordre, il aime tout de même te faire énormément plaisir Raconta-t-elle en soupirant d'un air désespéré. En tout cas je suis heureuse que vous porter mieux que chez nous.

Clawdia- Mon frère va bien ? Pourquoi n'est il pas venu ?

Azylis- Ton frère essaye de trouver tes persécuteurs et il est actuellement sur leur trace, ne t'en fais pas pour lui, des ennemis qui semblent être tes prétendants se font de plus en plus mais mes hommes arrivent très bien à leur faire passer l'envie de ne plus pénétrer sur mes terres. 

Hélia- Quand est ce que nous rentrons à la maison mère ?

Azylis- La tension règne toujours là bas mon fils mais ne t'inquiète, j'essayerai d'accélérer les choses et... Tiens, il n'a pas suffit que je me retourne, que je sais déjà qui se trouve derrière moi Changea-t-elle de sujet subitement après avoir sentit la présence du prince. 

Silver- Je suis venue saluer notre belle guerrière et savoir comment elle se porte ? Sourit-il en s'approchant d'elle.

Azylis- Très bien, j'ai ouï dire que tu t'es combattu contre des stupides pilleurs de village ? Tu sembles en vie et en excellente forme, c'est bien dommage.

Silver- Ce n'est pas aujourd'hui que je te ferai plaisir avec ma mort ma très chère Azylis, j'ai encore plusieurs années devant moi pour contempler ton beau visage. En tout cas je tiens à te félicité pour ton fils, ces performances, techniques de combat et maniement d'arme ont impressionné tous les occupants du château y comprit moi Complimenta-t-il Il sera un grand guerrier c'est très probable. Tu lui as transmis exactement ce que ton oncle nous as transmit à tous les deux.