Tome 2: La princesse désirable.

Chapitre 21.

Alors qu'ils s'embrassèrent intensément, Clawdia ouvrit légèrement les yeux pour observer son mari l'emporter par le désir et la chaleur de l'étreinte. Lentement elle glissa ses mains jusqu'à atteindre le cou de Silver puis serra d'un geste sec sa prise. Sentir sa femme l'étrangler interrompit subitement leur baiser et l'euphorie de l'instant. Clawdia sourit d'un air malicieux tandis que Silver ne bougeait pas d'un cil, si le prix de son baiser était la mort sous les mains de sa femme alors il ne pouvait que mourir heureux et satisfait. 

Clawdia- Que se passe-t-il mon seigneur ? On perd ses réflexes de défense ? Grogna-t-elle avec un regarde ténébreux.

Silver émit un demi-sourire emplit de prétention alors qu'il glissait doucement les jupons de sa femme jusqu'au fessier. Son sourire ou son geste ? Clawdia ne savait pas lequel qui la déstabiliser le plus. Elle poussa un léger cri lorsqu'il presse son derrière avec ses grandes mains puis fronça des sourcils d'un air mécontente tout en serrant de plus en plus le cou de son prince. 

Silver- Tu as beau serré ma douce, tes petites mains n'arriveront jamais à leur fin Prévint-il avec un air confiant.

Clawdia- Pourquoi autant de confiance ?

Silver- Car si tu le voulais vraiment, je serai mort depuis bien longtemps. Tu es doté d'une intelligence sans nom, dangereuse, capable de tuer même ton grand frère qui est aussi bâti qu'une montagne et cela tout le monde le sait autant que moi alors tu n'arriveras jamais à tes fins sais-tu pourquoi ?

La jeune lady plissa des yeux d'un air méfiant, craignant la suite. Son cœur se mit à battre de plus en plus vite et lentement elle desserra inconsciemment le cou de son mari, curieuse de connaître la réponse.

Silver- Parce que tu me désires Clawdia, tu me désires du plus profond de ton âme !

Clawdia- Inepties ! Tu dis n'importe quoi, je te.. je te sommes d'arrêter d'être aussi sûr de toi mon prince ! Bégaya-t-elle en rougissant de plus bel.

Silver- Donc tu remets mes paroles en doutes princesse ?

Incapable de prononcer un mot de plus, Clawdia fixait son mari d'un air hébété tout en papillonnant des yeux. Le rythme de son cœur monta crescendo tout comme les rougeurs de ses joues. Désorientée, elle lâcha complètement l'emprise de son cou pour s'enfuir, mais aussitôt elle se retrouva plaquée contre le matelas, mains liées au dessus de sa tête par celle du prince. Ce dernier se pencha lentement vers elle avec un sourire diabolique mais la jeune femme tourna sa tête l'empêchant d'avoir accès à ses lèvres. Le blond lâcha un faible rire moqueur avant de saisir les joues de sa belle pour la forcée à lui faire face. 

Silver- Tu peux nier, tu peux fuir ma femme... mais si je n'ai pas lâché l'affaire jusqu'ici c'est tout simplement parce que au cas où tu n'es pas au courant: ton corps parle à ta place et il me réclame, il veut mes mains pour te toucher, ma bouche pour t'embrasser, ma chaleur pour te couvrir et bien autre chose pour ton bon plaisir, si tu me juges menteur maintenant, tout de suite, j'arrêterai ce cirque, dans le cas contraire, je continuerai, alors à toi de décider Proposa-t-il en chuchotant contre son oreille.

Touchée à la corde sensible, Clawdia écarquilla des yeux puis détourna sa tête sur le coté, rouge d'embarras. Nier l'attirance qu'elle éprouvait envers le prince depuis quelque temps était inutile. Malgré qu'elle était en colère contre lui auparavant, la jeune princesse n'était guère insensible au charme et au charisme que dégageait son mari. Elle ignorait même qu'elle allait finir avec un homme aussi bien bâti, un homme hors norme tel que Silver, possédant ce qu'il fallait, mentalement comme physiquement pour la faire chavirer et en y pensant, la jeune femme écrasa subitement sa bouche contre celle du prince d'un geste maladroitement adorable.