Tome 2: La princesse désirable.

Chapitre 19.

Il aura fallu plusieurs semaines pour informer le royaume concernant l'union du prince Silver et de lady Clawdia. Au départ, le peuple était beaucoup surpris par la nouvelle et refusait d'y croire, ils soupçonnaient Clawdia d'avoir piéger le chef de l'armée royal mais ce dernier avait pu démentir les accusations sans fondement en expliquant tout simplement que c'était un mariage basé sur l'amour, qu'il souhaitait préserver sa femme, la protéger et ne pas la montrer pour l'instant à cause d'un certain ennemi potentiellement dangereux pour elle. Les paroles et l'autorité du prince n'avaient pas mis beaucoup de temps pour convaincre les habitants ainsi un problème parmi d'autre était réglé sans compter les retours rassurantes du guerrier Altaïr concernant la réussite du plan contre les prétendants de sa jeune sœur. Mais, malheureusement Maverick O'Neil, viking de la plus grande et sanguinaire flotte de Danemark n'avait pas lâché l'affaire, il s'avère qu'il continue encore à semer la terreur et piller des villages à travers l'Ecosse et il n'arrêtera ce massacre que lorsqu'il obtiendra la belle Clawdia.

Cette dernière qui avait appris les actions meurtrières de l'ennemi, ne souhaitait point continuer à supporter cela. Elle implorait sans cesse le prince de la laisser partir se rendre afin de sauver les habitants mais Silver était formel et refusait catégoriquement qu'elle se mette inutilement en danger. Il est arrivé un jour où la jeune femme voulait s'échapper du château pour pouvoir se donner au viking mais heureusement que la prince avait réussi à l'arrêter à temps avant qu'elle dépasse les grilles du domaine. En colère à cause de son inconscience, la voilà prisonnière depuis plusieurs jours dans les appartements de son mari dont lui seul pouvait y avoir accès. A partir de cela, Clawdia ne lui adressait ni regard, ni parole. Elle se contenta seulement de s'inquiéter pour ses innocentes personnes sans protection, jouer de la harpe pour passer le temps et bouquiner dans son balcon.

Le soir arriva rapidement et le prince fit enfin son entrée dans ses appartements, épuisé et exaspéré par les entraînements et son statut. Il trouva sa femme assise en se balançant lentement sur un fauteuil en peau de bête en lisant silencieusement un livre devant la cheminée. Attirant aucune attention, Silver soupira bruyamment puis se dévêtit jusqu'à rester seulement en pantalon. Il s'approcha de Clawdia, prit place sur un autre fauteuil près d'elle puis croisa les bras et jambes en s'adossant contre le dossier sans la quitter des yeux.

Il se mit à la détailler de la tête au pied et avait remarqué qu'elle venait de faire une natte sur le coté qui la rendait irrésistible. Chaque jour qui passait et il n'avait de cesse à l'observer malgré ce froid insupportable installé entre eux. Et il s'avère que même sans une quelconque conversation, il avait tout de même réussi à en apprendre plus sur elle. Le guerrier émit un demi sourire malicieux car l'intensité de son regard avait réussi à la déstabilisé même si elle ne le regardait pas. Il pouvait le savoir par les rougeurs de ses joues, les petits raclements de sa gorge et les mordillement de sa lèvre inférieur mortellement provocatrice.

Silver- Tu comptes m'ignorait jusqu'à l'année prochaine ? Demanda-t-il subitement afin de penser à autre chose plutôt que de posséder le corps de sa femme.

Clawdia tourna la page puis continua sa lecture sans faire attention à son mari qui commençait à grogner tel un lion contenant sa colère. Ce dernier se leva d'un geste sec, arracha le livre des mains de sa belle qui lui jeta enfin un regard on peut plus meurtrier (mais qui restait tout de même un regard pour lui) puis jeta le livre dans la cheminée. Clawdia se leva subitement à son tour en plaquant sa main sur sa bouche d'un air horrifié et au moment où elle voulut gifler Silver, il bloqua aussitôt son attaque avec le visage neutre.

Silver- Pas de violence conjugal avec moi trésore, ou tu discutes avec moi ou je continuerai à réclamer ton attention jusqu'à ce que tu discutes avec moi, tu as le choix.