épilogue

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O C T O B R E 2 0 2 0
O M N I S C I E N T

- Je pense que tout est clair Trent, nos séances ont mené à votre bien être et c'est le plus important.

- Merci pour tout.

- Je n'ai rien fait, c'est toi qui as réussi à te guérir seul. J'ai seulement pris le temps de t'écouter et de comprendre à quel point la découverte de ton hypersensibilité te bouleversait, tout simplement.

Il serra la main de sa psychologue, un grand sourire aux lèvres.

Il vivait sa dernière séance avec sa psychologue, qui l'aidait depuis le mois de juillet à accepter son hypersensibilité.

C'était Amel qui l'avait poussé à sauter le pas, à avoir un suivi psychologique.

Il n'en voulait pas à la base, mais ce dernier a accepté quand il remarqua que son mal être l'affectait non pas seulement lui, mais également son entourage.

Et également ses performances footballistiques.

Il quitta précipitamment le cabinet de psychologie et sauta dans sa voiture pour se diriger chez Amel.

Ils parlaient énormément ensemble depuis juin, il ne se passait pas une semaine sans qu'ils se voient, bien qu'aucun des deux n'ait osé sauter le pas.

Mais à présent, Trent n'avait qu'une hâte ; la retrouver pour lui annoncer qu'il avait enfin terminé ses séances de psychologie et était enfin libéré de son énorme poids.

Il se gara devant son immeuble et ne prit même pas le temps d'attendre l'ascenseur qu'il monta les quatre étages qui le séparaient d'Amel.

Il toqua plusieurs fois à la porte en s'impatientant devant cette dernière.

La jeune femme ouvrit la porte et fut surprise d'y voir le footballeur.

- Trent, qu'est-ce que tu fais ici ? On devait se voir seulement demain normalement, à moins que je me sois trompée...

- Non, non c'est moi qui suis juste là avec un jour d'avance, mais je ne pouvais pas attendre c'était beaucoup trop long.

- Pourquoi ?

- J'ai fini mes séances de psychologie.

- Et maintenant tu as appris quoi avec ces séances ?

- Que je devais arrêter de me prendre la tête pour rien, et que je devais me donner les moyens de faire ce que je souhaitais quand l'occasion se présentait.

- Et une grande occasion se présente pour que tu montes quatre étages en ayant la flemme de prendre l'ascenseur ?

Il ne la laissa pas prononcer un mot de plus qu'il l'embrassa tendrement en la faisant reculer dans son appartement.

Il ferma la porte d'un coup de pied avant de se stopper, trop stressé à l'idée de connaître la réaction d'Amel.

Cette dernière le fixa un millième de seconde avant de continuer ce qu'il avait commencé.

J U I L L E T 2 0 2 6
O M N I S C I E N T

- donc c'est comme ça que vous vous êtes rencontrés avec papa ?

- Oui petit cœur, mais dors maintenant tu ne devrais pas être debout.

- Mais j'arrive pas à dormir...

- Il est presque deux heures du matin, tu t'es réveillée il y a déjà une heure, tu devrais l'être non ?

- Oui mais je ne veux pas dormir, j'attends papa.

- Nélia, tu ne peux pas attendre papa comme ça tous les week-ends, ce n'est pas bien. Je t'ai déjà racontée deux histoires, il est temps que tu dormes. Allez au dodo.

- Non.

Elle croisa ses bras en se mettant en tailleur sur le lit, puis fit la moue.

Alors que la jeune maman s'apprêtait à répondre, sa fille entendit le bruit de la serrure et la porte d'entrée s'ouvrir.

C'était Trent qui rentrait de son déplacement à Manchester. Il était content puisque les Reds avaient gagné le match contre les cityzens.

- Papa !

Elle sauta du lit sous les protestations de sa mère et courut dans les bras de son père qui la rattrape au vol, surpris.

- Nélia pourquoi tu es debout à cette heure-ci ?

- Je voulais pas dormir pour te voir mais maman voulait pas, mais j'ai quand même réussi.

Amel débarqua dans le salon en soupirant.

- Je peux dormir avec vous ? Demanda Nélia en commençant à s'endormir dans les bras de son père.

- Oui Nélia tu peux.

Elle lui sourit et commença à se diriger vers sa chambre. Il fit un bisou sur le front de sa femme avant de monter délicatement les escaliers.

Il alla coucher sa fille dans le lit de la chambre parental, et cette dernière ne tarda pas à s'endormir tout en suçant son pouce.

- Trent.

Il sursauta et fixa sa compagne qui l'attendait, bras croisés, à l'entrée de la chambre.

- Oui ?

- Ça ne devrait plus continuer, tous les week-ends c'est la même chose, elle t'attend tard dans la nuit et ne veut en aucun cas s'endormir, puis elle vient dans notre lit par la suite, il faut qu'elle commence à comprendre que ce n'est pas forcément bien.

- Elle est jeune Amel, c'est normal, un jour elle comprendra, ne t'en fais pas. Fit-il avant de s'approcher d'elle.

S'en suivit une longue étreinte, sans un mot. Un silence apaisant entre autre, ils n'avaient pas besoin de parler pour comprendre ce qu'ils ressentaient.

- Je suppose que dormir dans tes bras sera pour une prochaine fois ? Chuchota Amel en rigolant.

- Tu as raison, mais en attendant, je dors avec les deux femmes de ma vie.

Il embrassa chastement sa compagne avant qu'ils ne se glissent sous les draps, séparés par leur fille qui dormait déjà à poings fermés.

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voilà, c'est la fin, comme vous voyez c'est quelque peu décevant, donc cette fiction sera corrigée ENTIÈREMENT...

quand j'en aurai le temps.

sur ce,

-trenteseptkm

carnet» TRENT ALEXANDER-ARNOLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant