Je me lève comme à mon habitude, j'attend Rayan avec son déjeuner prêt à être servit. Il arrive, très en colère.
- Tu as brûlé ma chemise ?
- Oui en la repassant, j'avais la tête en l'air, excuse-moi.
- Sois plus concentrée ! Tu ne fais jamais rien correctement !
Dans la seconde qui suit, il saisit sa tasse de café bouillante et me la lance au visage. Par réflexe j'ai tenté de la stopper. Les éclaboussures m'ont brûlé les mains, le menton, le cou et la poitrine. J'ai si mal, ma peau me tire et me pique. Je le regarde les larmes aux yeux et il s'en va. Je vais dans la salle de bain pour atténuer la douleur en me passant sous l'eau froide pendant de longues minutes. Je coupe l'eau et c'est seulement maintenant que je réalise ce qu'il vient de ce passer.
Il m'a jeté une tasse bouillante pour une simple chemise. Je suis hors de moi. Il ne va pas s'en tirer comme ça. Aujourd'hui je vais me reposer, ne rien faire et attendre qu'il franchisse le pas de la porte pour avoir une explication et lui dire ce que je pense de tout ça.Allongée, je bouquine. Cela me captive mais je n'oublie pourtant pas ce qu'il s'est passé d'autant plus que mes brûlures me font mal et que de grosses cloques me gênent. Je ne sais pas quoi penser. Je vais demander à Rayan de m'enmener voir ma famille. En restant quelques jours avec ma famille je pourrais réfléchir un peu. J'attend toujours qu'il rentre mais les heures passent et il n'est toujours pas rentré. Je continue de bouquiner pour passer le temps.
Il est maintenant 22h10 et toujours pas de Rayan en vue. Je décide donc d'aller me mettre au lit et de remettre la discussion à demain. Je m'endors difficilement car je me pose beaucoup de questions. Mais plus tard, je suis réveillée brusquement par un claquement de porte. Ce doit être Rayan qui rentre enfin, j'ouvre les yeux pour regarder quelle heure est-il. Il est 2h40 du matin. Je n'ai pas envie de me prendre la tête et fais semblant de dormir quand il entre enfin dans la chambre. Et là, il m'attrape par les cheveux, me sort du lit et me tire jusque dans la cuisine. Je crie car il m'arrache les cheveux, je les perds par poignées, je pleure mais il continu. Puis il prend la parole- Tais-toi ! me hurle-t-il les yeux braqués sur moi.
Tu vas te lever, et me préparer un repas me dit-il plus calmement.Je n'ose pas bouger, je reste au sol et le supplie de me laisser dormir.
- Je suis fatiguée Rayan, laisse-moi retourner dans la chambre il y a des restes dans le frigo.
- Je ne suis pas un chien, lève-toi avant que je ne t'oblige à le faire.
Je me lève. Et attend bêtement ses instructions.
- Fais-moi un gâteau immédiatement. Et pas un aussi degeulasse que ceux que tu m'as déjà fait me chuchote-t-il à l'oreille. Il pu l'alcool !
Je me baisse pour attraper dans les placards du bas un saladier ainsi qu'un plat. Et là en me redressant je me prend un violent coup de genou dans la tête, puis un deuxième.
- Plus vite.
Je me sens un peu sonnée et je me demande pourquoi me fait-il tout ça. Je vois quelques gouttes rouge tomber au sol.
Il me regarde et me dit:- Reprends-toi !
Je commence donc à doser la farine et le sucre, j'essuie le sang qui dégouline avec ma manche pour éviter qu'il ne tombe dans le plat. Je ne le regarde pas pour ne pas croiser son regard. J'ai peur qu'il continu de me faire mal si je n'execute pas correctement ce qu'il demande.
- Préchauffe le four, et va chercher des oeufs.
Je préfauffe le four puis me dirige vers le frigo, il me pousse, fort, très fort même. Je trébuche, et là, il me demande de me tourner face à lui.
Il m'attrape ensuite à la gorge et me regarde, je perçois dans ses yeux noirs le mal qu'il veut me faire. Je suis terrifiée. Il sert mon cou de plus en plus et me soulève. Je ne sens plus le sol sous mes pieds et je ne respire plus correctement. Quelques minutes après je m'évanouie.
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Sous l'emprise de l'être aimé
RomanceCela fait maintenant 5 ans que Mandy et Rayan se sont rencontrés. Mandy agée de 23 ans est plutôt calme, chaleureuse quant à Rayan, difficile de le décrire disons qu'il est plutôt changeant, lui est âgé de 34 ans. Leur histoire était belle, pure et...