je t'ai toujours vue comme une créature volatile, un être volubile, te mouvant au rythme d'un vent éphémère, dansant candide dans la stratosphère.
je t'ai toujours vue comme un être avec lequel je pourrais m'envoyer, caresser le ciel, m'y baigner, couchée nue sur tes plumes ocre et tes nuages bleus, crier l'absolu dans un silence obscur, dans une sensation incandescente de décollage et d'absence.
et ton corps suave qui s'élance, pas tout à fait humaine, déesse frêle de mes songes.je t'ai toujours vue comme une apesanteur, mais peut être que c'est moi qui coule et toi tu ne fais que marcher ; peut-être que tes larmes ne sont que celles de la rosée ; peut-être que ton essor aquilin n'est que le fruit de ma drogue ; d'un essaim égoïste de liberté qui m'assaille.
peut-être bien.
VOUS LISEZ
les fleurs du mal ont fané.
Poetryau détour du dédale de nos échappatoires sous les strobes des peines, le silence des cris il y a ta gueule, pure, qui vomit ses déboires qui neige et qui vente et qui meurt une mort sublime