pare toi d'un décolleté qui me laisse voir plus
que ton cou ou ta gorge ou ton enveloppe charnelle
amour, laisse moi voir ce que le ciel déchu
a caché sous vulgaire parure humaineamour, déshabille-toi de l'existence
elle ne me donne plus sasciété
tous ces mirages frêles, effervescents
et ma gloutonnerie de sens désabuséamour, ne prends pas ma main mais mon âme
serre la comme on serre un enfant
porte-la dans ta poche, montre lui ce qu'elle rate
à rester douce et sage dans le monde des vivantsamour, embrasse ma face de gosse et de lèvres célestes
orbite et explose mais surtout laisse moi sortir
aspire tout de moi qui est cruellement mortel
et d'un souffle ancien expie mon corps chétif
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les fleurs du mal ont fané.
Poetryau détour du dédale de nos échappatoires sous les strobes des peines, le silence des cris il y a ta gueule, pure, qui vomit ses déboires qui neige et qui vente et qui meurt une mort sublime