ma nuit d'été c'est toi
quand tuportes sous tes lèvres le poids de l'existence
quand tu danses et que le monde se meut à ton rythme
avec ta peau, tes yeux, avec ton âme incandescente
quand tu fais rougir le soleil dans un silence timidequand à ta vue des papillons éclosent
de mes chrysalides intérieures
quand nos êtres en arborescence se posent
sur les racines qui fêlent ton cœurquand sur ta clavicule s'étend une lueur
d'or et déjà refletée
dans la chaleur de la lune
quand tes pupilles peignent l'air d'une encre de fée
quand tu nages entre notre monde et ton corps qui le brûlequand tu te dénudes comme un astre qui ferme les yeux
femme, plus que femme, quand tu fais l'amour au monde
que nos êtres se croisent en une éclipse à deux
éclipse, plus qu'éclipse, un solstice de l'ondequand la réalité se multiplie
juste pour une place dans la tienne
qu'avec le cosmos je rivalise
pour l'atteindre d'un doigt frêlequand pour cette nuit tu m'appartiens
comme un fragment dl'âme universelle
cette nuit tu pues la vie, et c'est le parfum
de nos jeunesses immortelles
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les fleurs du mal ont fané.
Poetryau détour du dédale de nos échappatoires sous les strobes des peines, le silence des cris il y a ta gueule, pure, qui vomit ses déboires qui neige et qui vente et qui meurt une mort sublime