"tu te vois".
lèvres
sucrées.
comme le premier jour d'un printemps, la caresse aquiline mais ferme d'une mère, un sourire, du miel, comme un clair de lune acidulé. rose sang, rouge poudré, velours de feu et crevasses brisées. Comme un cri.joues
fortes
comme des vallées, comme des plaies, des contrées humaines à la couleur de ta chair. aux montagnes, aux déserts, aux volcans rouges qui éclosent sous ta peau.cou
barrière fine entre le reste de monde et toi, délicat, comme un arbre, comme l'été, comme l'étreinte trop forte d'une main sévère, comme une trachée inondée, comme une alerte, comme un fil d'Ariane coupé.yeux
comme des fenêtres, comme des portes, des rideaux et des morts. comme un dernier soupir. comme un univers qui se dresse, fier, et récite un poème. comme une lumière, comme un papillon de nuit. comme une brèche macabre dans une façade de vie, qui s'éteint en premier.poings.
comme ce que tu ne vois pas dans ton corps quand tu le regardes, mais qui te marque, au fer violet, au fer bleu, au fer noir. qui bouffe, laboure, détruit, tout.
comme une arme. comme une armada de colère, un bataillon de haine, qui se déverse et danse sur ton sol. Comme une guillotine aux phalanges d'amour."tu n'es plus."
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les fleurs du mal ont fané.
Poesiaau détour du dédale de nos échappatoires sous les strobes des peines, le silence des cris il y a ta gueule, pure, qui vomit ses déboires qui neige et qui vente et qui meurt une mort sublime