à quel point faut-il que je brûle mon corps
pour qu'il ne soit plus consumable
pour qu'on ne le descende plus comme on
descend
un shot de vodka,
qui gratte et qui grille la gorge
comme on descend un putain de trottoir
jusqu'à quel point faut-il le démolir
pour qu'il ne soit plus le chantier où les désirs s'affrontent
où se croisent les regards et les mains
où se croisent les lèvres et les forces et les plaintes
jusqu'à quand est-ce que l'on pourra tenir
avant que les graines de la violence plantées en nous
germent
et nous sortent par les yeux et les ongles et la gorge
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les fleurs du mal ont fané.
Poetryau détour du dédale de nos échappatoires sous les strobes des peines, le silence des cris il y a ta gueule, pure, qui vomit ses déboires qui neige et qui vente et qui meurt une mort sublime
