Chapitre 2

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 Douze printemps passèrent, et maintenant la saison des neiges était arrivé.

Des milliers de flocons paraît le royaume d'un manteau glacial. La capitale et son palais étaient maintenant plongé dans la quiétude hivernal. Dans une des plus hautes chambres du palais royal, de sa fenêtre gelée, Anna observais cette quiétude. Elle tournait et retournait une des ses mèches de cheveux en fredonnant des chansons d'hivers. Le grincement ignoble de la porte la sortie de sa contemplation. Une femme boitante et marquée par les années apparut dans l'entrebâillement. La femme leva les yeux vers Anna et lui sourie.

« C'est beau n'est pas ? Ce genre de paysage me rend toujours nostalgique. »

Comme réponse, Anna lui sourie à son tour et hocha la tête. Puis elle rejoignit sa nourrice et l'aida avec cette vieille porte.

« Dominique ?

-Oui ?

-Pense tu que père se souviendra de mon anniversaire ?

-Je pense que oui, 20 ans, c'est une étape importante, pour toi comme pour lui ! »

Un petit sourire étira les lèvres de la jeune fille.

« Dominique ?

-Oui ?

-...Merci... »

Un sourire franc illumina le visage de la gouvernante, mais elle n'y ajouta aucun commentaire, gardant le silence pour ne pas brisée le doux charme de ce « merci ».

Alors que Dominique continuait à se débattre avec la literie, Anna l'observa faire regardant attentivement les traits de sa mère de lait. Ses bras musclés dû à ses tâches quotidiennes étaient plongés dans les draps. Ses cheveux bruns parsemé de mèches d'argents réunis en un chignon éparse. Ses yeux toujours rieurs, souligné par de charmantes rides, étaient concentrés sur leur travail. Et ses mains calleuses mais douces, se perdaient sous la masse de linge propre. Tout ceci constituait la géniale et inimitable Dominique que la jeune femme connaissait si bien. Cette femme fut la seule à s'être occupée d'elle, et ce depuis la disparition de sa mère. Dominique était devenus sa seconde mère. Sa source de réconfort dans ce palais froid. Mais le sourire serein de la jeune femme se tient de malaise. Après la fin de sa corvée, la nourrice ce redressa, et fut à son tour rattrapé par ce sentiment de en apercevant le visage de sa petite fleur.

« Tu pense à la reine ?

-Comment va t-elle ? J'ai entendus des... rumeurs sur sa conditions.»

Dominique soupira bruyamment et secoua négativement la tête.

-Elle va très mal. Après sa dernière fausse couche elle s'est cloitrée dans sa chambre criant aux démons de lui rendre son bébé. Elle ne cesse de répéter que... tu lui à prit son bébé en l'ensorcelant.

-Que dit le roi ?

-Rien, son indifférence reste la même qu'à son habitude. »

Un voile de douleur ce hissa devant les yeux de la jeune femme. Tous les maux du palais lui était reprochés. Seulement par qu'elle possède d'étranges yeux, ils étaient soi-disant maudit et ensorcelaient tout les regards qu'ils croisaient. Plusieurs fois l'on l'avait blâmer pour des fait incongrues: Un chien mort ? « Les yeux de cette semi princesse l'ont tuer de terreur ». Un garde tomber follement amoureux d'elle ? « Il n'as pu résisté à l'appelle malsain des ses yeux de la sorcière, le pauvre ». Sa nourrice est tombé dans les escaliers ? « A fréquenter cette bâtarde, elle a fini par être maudite elle aussi ! », et depuis cette accident plus personne n'approchaient Dominique même pour l'aider avec sa jambe devenus invalide. Leur imbécilité ne s'est pas arrêter à ces rumeurs ridicules, après la déclaration de guerre des Astériens, presque tous les occupants du château évitaient méticuleusement ''La bâtarde maudite du roi''. S'ils le faisaient, s'était autant par peur d'être maudit que par peur d'attirer les foudres de la reine.

Anna s'adossa et posa son front sur la vitre glacée pour calmer, continuant ainsi sa contemplation. Elle tirait fébrilement sur une de ces mèches blanches.                                      Demain... Saint Mère des Cieux ! Faite que demain tous deviennent différents, faite que demain, Quand j'entamerais mon vingtième hiver, tout le monde m'accepte enfin. Ils seront tous contrains, autant qu'ils sont, de la reconnaitre comme la seule prétendante au trône. Son père ne pourra plus nier son existence !                                                                                                                  Demain... enfin ! Elle existera, enfin, aux yeux du roi son père.


Fin du deuxième chapitre ! Alors qu'en pensez-vous ? 

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