C'est les pieds gelés, endoloris, meurtris à cause du marbre glacé et glissant qu'Anna courait dans les couloirs de son enfance. Ces même couloirs qu'elle utilisais autrefois pour échapper aux réprimandes des adultes. Durant la nuit, l'endroit c'était teind de noir, il ne restait plus qu'une ambiance macabre. Sans trop savoir où elle ses pas la menaient, elle tourna à gauche pour glisser et bifurquer à droite, elle prit un chemin biscornus et elle finis par descendre un grand escalier de pierre à peine polie. C'est là qu'elle s'y accorda une pause, jugent inutile de continuer dans son état. Elle respirait difficilement. Non seulement sa course folle avait puiser dans ses dernières ressources mais il y avait aussi des sanglots qui lui bloquaient la reprise de son souffle. Tellement de choses c'étaient enchainer depuis à peine quelques minutes, elle peinait à mettre de l'ordre dans sa tête. La seule choses qu'elle comprenait clairement était que tout ceci c'était produit le soir de son anniversaire... Finalement... portait-elle réellement malheur ?
Sa respiration était saccadé à cause de la demande trop importante de ses poumons avides d'oxygène. Il lui était impossible de recommencer à courir à l'instante. Alors pendant sa tentative difficile de reprendre son souffle, elle analysa l'endroit où elle se trouvait. Le silence y régnait tel un présage de mort. Les couloirs du palais étaient désert et les seules traces de vies était des rats grouillant autour de marres de sang. Les flaques d'hémoglobines coulaient depuis les pas des portes closes, cette vision provoqua chez la jeune femme de violantes remonter d'acides. Mais s'est alors qu'Anna réalisa que tous les couloirs précédemment traverser étaient eux aussi plonger dans un silence morbide. Même l'attaque s'était faite sans un bruits, elle n'avait rien attendus ... Elle n'était peut être pas une experte en stratégie militaire, mais elle savait qu'une offensive de cette ampleur aurais dû faire beaucoup plus de tapage ! Elle n'avait rien entendus et elle n'entendais toujours rien. Quelque chose dans cette attaque la dérangeait, et ce pressentiment la fit frissonné toute entière.
Voulant s'éloigner de cette scène morbide, Anna se décida à se remettre en mouvement. Ses muscles encore douloureux s'actionnaient difficilement pour reprendre leur effort, et dans cette lutte pour rester debout, c'est la peur qui la maintenait. Malgré la douleur qui progressait dans ces jambes, elle résistât et continua à marcher voulant mettre de la distance entre elle et cette scène de carnage..
L'écho de ses pieds nu sur le sol de pierre ricochait sur les parois du couloirs froids. La peur la rongeait un peu plus à chaque pas. Quand elle eu reprit une bonne allure de course, elle chercha à se repérer dans ce labyrinthe de marbre, trouver le chemin vers les jardins étaient son seul espoir. Mais plongé dans sa recherche, elle ne reconnu que trop tard le sons caractéristique du métal claquant contre la pierre.
Tout son corps se figea brutalement.
Ses mouvements suspendus, son coeur à l'arrêt, la peur l'avait anesthésié. Ses tempes tambourinaient, raisonnant dans ses oreilles en un vacarme assourdissant. Le claquement s'approchait d'elle dans une lenteur tourmentante, et l'horreur la saisi quand elle vit apparaitre à la sortie d'un couloir, un homme immense à la musculature intimidante protéger d'une brillante amure. Elle faisait face de sa mort. Son coeur battait furieusement dans sa poitrine, à tel point qu'elle ne parvenait plus à entendre sa raison. La panique commençait à avoir raison d'elle. Quand il tourna la tête et qu'il plana ses yeux dans les siens. Son corps réagit instinctivement et dans un élan désespéré elle tenta de s'échapper. Elle fit demi-tour et courut avec l'énergie du désespoir. La jeune femme dérapait dans les couloirs sans savoir où elle allait, la seule chose dont elle avait conscience était le bruit du métal qui la poursuivait. Les couloirs ce ressemblaient et se mélangeaient en un amas flous pour mieux la perdre, elle était comme emprisonné dans ce palais de glace, se retrouvant noyer dans les méandre de sa peur. Le coeur au bord des lèvres, ses jambes peignaient à la porter, et la nausée la regagnait, mais elle savait que la moindre pause pouvait lui couter la vie. Alors qu'elle déboucha d'une des galerie elle aperçu une fenêtre prostré face à elle. A l'instant où elle la vu, toute la tumulte anarchique de son esprit se tue, puis une pensée s'imposa à elle, une idée désespérément folle.
Sans plus y réfléchie, elle sprinta, traversant le couloir d'une vitesse dont jamais elle ne se serait cru capable. Ses mains finir par se plaquer au mur et arrêtèrent sa tête en face de la fenêtre. Elle ouvrit brusquement, les vitres qui menacèrent de se briser face au choc ensuit elle pencha la tête pour regarder le vide qui s'ouvrait devant elle. Une épaisse et violante tempête de neige faisait rage devant elle. Elle ne percevait rien de plus que le vide, la neige et le noir de la nuit. S'interdisant de plus réfléchir, elle respira un grand coup, vida son esprit puis monta sur la bordure de la fenêtre. Un gouffre sans fin ce présentait à elle. Le vent et la neige lui claquaient la peau et menaçaient de de l'offrir au vide béant. La peur lui tordait les entrailles, ses membres secoués par le froid n'arrangeaient rien, mais sa répulsion à se savoir entre les mains des envahisseurs la força à mettre un pied devant l'autre. Elle colla son corps au mur glacé, réprimant son grelottement et claquements des dents puis elle avança. Ses cheveux blanc voltigeaient autour de son visage obstruant sa vison, elle longea le mur de pas en pas, luttant contre la tempête impérieuse et ses émotions. Progressant lentement sur la parois glissante. Ses tremblements secouaient son corps, ses cheveux la fouettaient, le froid la gagnait, la vent la lasseraient. Mais elle avançait.
Malheureusement...
On lui saisi le poignet et la bordure de pierre ce déroba sous ses pieds. Tous l'aire de ses poumons fut chassé en un cri inhumain. Sa tête percuta douloureusement le mur pour instantanément chasser toutes pensées cohérente. Dans la brume des son esprit et de à ses sensations, elle ressentait vaguement son corps être hissé hors de la tempête et ses mains se liées solidement.
Puis ce fus l'obscurité.
Dans ce noir, ses souvenirs, espoirs, envies se bousculèrent en un amas incompréhensible. Elle le ressentie, alors ce sentiment pesant et douloureux. Il s'infiltra dans chaque recoins de son être comme pour la torturer. Que peu bien être ce sentiment ? Elle n'avait plus de mère. Plus de foyer. Et dans le même instant où cette main l'avait rattrapée, sa vie aussi lui avait été elle aussi arrachée.
Ah oui...ce sentiment, c'est le désespoir.
Le vide finit par l'engloutir entièrement.
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Royal
RomanceDans un royaume, vie une princesse illégitime aux cheveux blanc éclatants et aux yeux d'un mystérieux violet. D'une mère aux origines inconnus , d'un père au coeur de glace. Sa vie au palais n'est qu'humiliation, tourment et espoirs de jours meilleu...