Chapitre 6

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                       Dans un fracas, les grandes doubles portes s'ouvrirent, laissant apparaître une nué d'Astériens, Un frison glacé traversa l'échine d'Anna. Sur leurs visages, les traces de sang séché ressemblaient à des peintures de guerre annonçant leur victoire.

L'homme qui menait l'escadrons semblait fière et déterminé. A l'approche de son prince, il inclina sa tête et cria un semblant d'ordres à l'attention de ses soldats.

Deux des soldats se détachèrent de la troupe, trainant à leur suite deux individus.                 L'effrois saisis le corps d'Anna à l'instant où elle reconnût l'un de ses prisonniers. Son père était là, entravé de lourdes chaînes.

Le Roi... il était fièrement dressé entouré de cette aura royal.

Anna en était fasciné. Malgré son visage impassif, la jeune femme remarqua rapidement sur le Roi des hématomes violacés et de profondes entailles.

Mais il restait digne.

Elle chercha en son père, de l'espoir et une source de réconfort pour affronter la suite des événements. Mais, le réconfort qu'elle cherchait se transforma en frisson d'horreur quand il planta son regard dans le sien. Ses yeux glacials n'exprimèrent que dégout quand il la vit. Elle fut heurtée de plein fouet par une haine dont elle ne connaissant même pas l'existence.                     Sa gorge se nouât et le sentiment de solitude l'enveloppa de nouveau.

Le Prince s'adressa au meneur de l'escadron dans une langue abstrus où chaque mots écorchaient les oreilles d'Anna. Rendant impossible la compréhension. Les mots qu'utilisaient les Astériens étaient d'un tranchants mortel pour les oreilles. Cette langue était aussi archaïque et austère que le laissaient entendre les rumeurs.

La discussion fini, le jeune Prince se détourna de son interlocuteur et reprit la parole, le sourire aux lèvres. Mais cette fois, il s'exprimait dans la seule langue connu d'Anna.

« La rumeurs veut que le roi des Siglades est aussi froid que la glace de ses yeux. Je me demande qu'elles sont les limites de cette froideurs... »

Le Prince leva la main en signal, et on lança à terre un sac imbibé de...sang. Du sac, roula mollement une tête qu'Anna eu l'horreur de reconnaitre. La tête de la reine était déformée les atrocités qu'elle avait vécu.

Mais le plus terrifiant fut l'être qu'est son père.

Pas de crie,

Pas de larmes,

Ni même un tressaillement de sourcils.

Rien.

Strictement et simplement rien.

Elle le savait pourtant... mais cette fois Anna comprit sa leçon, le Roi ne ressentait rien hormis de la haine. Alors comment pouvait-elle souhaiter que ce roi froid lui témoigne de l'amour ?

Ce Roi était bel et bien fait de glace.

Le rire franc du Prince résonna dans la voute étoilé.                                                                                                 Le jeune Prince s'esclaffa dans sa langue natale puis il tourna son regard vers d'Anna.  Et il reprit dans la langue des Stillisiens en s'adressant directement à la jeune femme.

« J'ignorais que ce Roi avait une fille, et belle qui puisse est ! J'avoue être agréablement surpris.»

Dans le silence de plomb, l'attention général ce fixa sur Anna.

C'était la premier fois qu'on la considérait pour ce qu'elle était vraiment. C'est bien la première fois que l'on la reconnaissait comme la fille du Roi De Rayana !

Elle en était si heureuse ! Malgré tous ce que pouvait lui dire son père, à cette instant, on reconnaissaist son existence. Et à cet instant même, son père la regardait, il ne pouvait l'ignorer.

Anna trépignait sur place, folle de joie.

Une bouffé de fierté oxygéna l'esprit d'Anna.

Mais, telles de lance de glace, les yeux du Roi la transpercèrent subitement.

« Non. »

Le visage d'Anna ce décomposa instantanément.

« Non, cette fille ne peut être de moi »

Instantanément,

Le souffle manqua à Anna.

Comme si, ces mots venaient de le lui prendre...

« Je n'ai qu'un honneur et qu'une femme, cette dernière étant morte sans jamais m'avoir donner d'héritier, je n'ai jamais eu d'enfant. »

Avec quelques mots...

L'existence d'Anna venait d'être reniée et effacée.

« Et donc ?

-J'ignore qui elle peu bien être. Elle peut être n'importe qui, le monde est remplit de poussières.»

Le coeur d'Anna cessa de battre, figeant le temps autour d'elle, tout devenais flous et incertain. Son père, sa seule et dernière famille... la voyait comme une poussière parmi tant d'autre...

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 29, 2020 ⏰

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