-Qu'est-ce que je fait là? demande Jenn
-On attend l'heure du crime...
-Pourquoi?
-En attendant on va papoter entre filles. Est-ce que tu l'aime ?
-De qui tu parle ? se défend-elle
-Ne fais pas l'idiote, tu sais très bien.
-...oui, je l'aime... et toi aussi, je suppose ?
-Tu suppose bien. Qu'est-ce que tu lui trouve ?
-Bah je le trouve super beau... et toi?
-Moi... je le trouve spécial...j'aime tellement quand il sourie...
-Je comprend...
-Bon, on va passer aux choses sérieuses...
-QUOI !! Tu ne va quand même pas...
Je lui met un sac en coton trouvé par terre avant qu'elle puisse prononcer un seul autre mot. Dans un grand mouvement je déchire le haut du sac pour laisser apparaître ses beaux cheveux blonds, puis je les découpes mèche par mèche. Ses beaux cheveux tombent en gros rubans dorés sur le sol. Cela fait, je ne me sens pas beaucoup mieux, alors, je prend le couteau de cantine dans ma poche. Je commence par lui entailler profondément les bras et les jambes, provoquant chez elles plusieurs hurlements étouffés par le sac. Je continue, décrochant parfois des lambeaux de chaires, tirant profit des hurlement glaciaux retentissant dans tout le gymnase. Puis je lui entaille la mâchoire, les yeux, puis enfin, la gorge en prenant soin de couper les cordes vocales. Ses cris se font de moins en moins entendre, jusqu'au silence. les derniers mots que je distingue sont:
-Arrête, s'il-te-plaît, arrête...
J'expose son corps sur les dizaines de boîtes dans cette même petite pièce. Le couteau, je le lave dans les toilettes puis je le jette dans la poubelle la plus proche. Je cours vers le portail, l'escalade, puis je cours rentrer chez moi. j'invente une excuse pour expliquer a ma mère que je rentrai tard. Mais j'ai hâte d'être demain.
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Premier cours de la journée : gym.
Ma classe est arrivée au gymnase.
La prof demande a Ahila d'aller chercher les battes de baseball.
Elle rentre dans la petite pièce.
Un cri long et strident retentit dans tout le quartier...
J'ai créé le crime parfait... du moins c'est ce que je croyais...
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Asile psychiatrique, cellule n°815
-Donc, vous vous êtes fait prendre ?
-Sinon je ne serai pas là a parler à un gogole.
-Hum, très bien, puis-je vous demander comment?
-J'ai finalement compris pourquoi ma mère m'avais offert des gants. Après cette découverte, ils ont renvoyés les élèves chez eux. Je sais que LUI a beaucoup pleuré. Mais le lendemain, tout le monde était là. En cours de géographie, le proviseur est venu me chercher pour m'emmener dans son bureau. Et dans son bureau, m'attendaient les flics. Ils avaient trouvé le couteau dans la poubelle et comme je n'avais pas mis ses gants, mes empreintes étaient restées bien visibles. Ils m'ont embarquée sans que j'ai pu voir ma mère.
-Oh... voulez-vous que je m'absente à présent ?
-Vous avez assez pour écrire votre livre sur les sociopathes ?
-Mademoiselle...
-Je peux voir votre livre ?
-Bien sûr.
Il fit l'erreur de me donner son carnet. Je le déchira en un pluie de petits papiers blancs. Il se précipita sur moi pour m'empêcher de détruire les dernières pages, sans succès car feignant un mouvement de défense, je lui asséna un bon coup de coude dans la mâchoire. Il s'étala de tout son long. Son corps inanimé était dans ma cellule sans surveillance. Une petite partie de moi me demande de m'arrêter là. Mais tout mon être me crie de LE revoir...

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Crime passionnel
TerrorToute ma vie j'ai grandi dans un monde sans couleurs. Jusqu'à ce que je tombe sur LUI. Les couleurs me sont alors apparues plus belles les unes que les autres. Ma couleur préférée est le rouge. Mais pour obtenir ce que je souhaite, je dois appliquer...