L'amour brille sous le soleil

Mensonges

Pdv Gaby

J'ouvris les yeux, j'avais encore mal à la tête. Doucement, je repris mes esprits. J'étais en vie ? Apparemment oui, je ressentais la douleur . En vie, mais attachée...j'avais les poignets liés dans mon dos et reliés au mur. Je ne savais pas si je rêvais encore mais à mon avis oui.

Gaby : Riccardo ?

Je sais qu'il n'est pas là... pourquoi je l'appelle lui alors qu'il y a mille fois plus de chance que sa doublure ou Shawn soit ici? Je sais pas, un réflexe... je crois...

Riccardo : je suis là

Pendant un instant, j'eu la réelle impression qu'il était là... mais c'était lui...

Gaby : pourquoi tu m'as gardée en vie?
Riccardo : pour te tuer... mais le faire quand tu étais inconsciente n'aurait pas été marrant...

Je ricanais, pire, je rigolai. Un rire sombre, un rire nerveux, comme si j'étais droguée... Je releva doucement la tête et le dévisagea d'un air vide je n'avais plus peur, ou je devenais folle. Quoique la deuxième option était plus possible...

Gaby : ha ça, je ne crois pas...
Riccardo : pourquoi ?
Gaby : car si tu voulais vraiment me tuer, ce serai fait depuis longtemps. Tu as eu un million d'occasion de le faire mais tu ne le fais pas, car tu veux me prouver que tu es meilleur que Riccardo. Que je ferai mieux de finir avec toi qu'avec lui...
Riccardo : tais toi
Gaby : ho là... j'ai touché un poing sensible on dirait. Hé oui, je sais je suis forte... on me l'a déjà dit...
Riccardo : arrête
Gaby : tu ne seras jamais Riccardo, tu ne vaudras jamais Riccardo...
Riccardo : tais-toi !!!
Gaby : ... c'est vrai ! Il est tellement merveilleux, tellement gentil! Il a toute les qualités...! ...
Riccardo : tu comprends pas quand je te demande de te taire !
Gaby : ... et puis, il faut avouer qu'il est beau... ses boucles brunes, ses grands yeux, son sourire, ...
Riccardo : LA FERME!!!
Gaby : pourquoi? Tu n'aimes pas être comparé à lui hein... ça t'inssuporte car ça te rappelle que tu n'es pas lui! Tu n'es que ça copie... une copie qui n'arrive même pas à se convaincre elle même, mais si tu n'es pas sa copie, qu'est-ce que tu es ?
Riccardo : ...
Gaby : ta réponse dit tout ... rien. Tu n'es rien...

Il se leva d'un bond, et vint mettre à la hauteur, je le regardai dans les yeux.

Riccardo : redis ça une fois...
Gaby : tu n'es rien...

Il me gifla et je me remis à rire.

Riccardo : pourquoi tu ris ?

Je crois que j'étais tellement désespérée que je n'arrivais plus à pleurer

Riccardo : ho, je te cause!
Gaby : celle là, c'est la meilleure! Je suis enfermée je ne sais où avec une pâle copie de la personne qui tiens le plus à mes yeux et je ne sais même pas si je vais la revoir un jour parce que je suis dans un rêve ! Dans un rêve... ou un cauchemar.
Riccardo : tu te sens bien ?
Gaby : va te faire voir...
Riccardo : pardon?
Gaby : va, te faire, foutre!

J'avais dit ça en articulant mot par mot... il avait disparu...

Gaby : Hééé ! T'ai passé où?!
???: Gaby ?
Gaby : Shawn ?

Pdv Victor

J'avais embrassé Arion. Et il avait aimé!
Nous arrivions à la chambre.

Victor : c'est nous !
Arion: chuuuut !
Victor : ?

Il désigna le lit de Bailong, Tezcat et lui dormaient. Je hocha la tête en guise de compréhension. Puis m'avança vers le lit. Je pris mon téléphone mit le volume à fond en enclencha une musique sous le regard interrogateur de Arion.