Chapitre 7

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Hi! J'espère que vous allez bien ?

Merci infiniment, encore et encore, de suivre cette histoire avec moi!

Et merci à ceux qui prennent le temps de laisser des petits commentaires

J'espère que ce chapitre vous plaira!

...

CHAPITRE 7

« J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres. » -Paul Eluard

(No One's Here To Sleep _Naughty Boy)

Mes yeux me piquent, autant à cause de la fatigue qu'à cause de l'écran de mon ordinateur que je fixe depuis plusieurs heures maintenant. Il est la seule source de lumière dans la chambre, la nuit étant tombée depuis bien longtemps maintenant. Il est quatre heures du matin, j'ai cours à huit heures et pourtant je reste éveillé pour fixer encore et toujours le même mail.

Celui que je dois envoyer à Perrie avec en pièce jointe les nouvelles informations sur la famille d'Harry. J'ai découvert que Liam, son ami qui m'avait ramené, était souvent présent lors des sorties publiques de la famille Styles. On dirait qu'il travaille pour eux. J'ai aussi voulu me renseigner sur Edward Styles, le grand frère d'Harry, et sur les études qu'il suit mais malgré les articles qui tournent encore sur sa réussite, je n'ai trouvé aucune autre apparition avec sa famille. J'en arrive presque à me demander s'ils l'ont pas séquestré pour qu'il réussisse ses études et devienne le prochain maire d'Oxford.

Puis..J'ai voulu faire des recherches sur Harry. Parce que j'étais énervé après ce qu'il m'a balancé et après ce que je lui ai répondu. C'était en début de semaine. Plusieurs jours se sont écoulés depuis et on ne fait que s'ignorer lorsqu'on est amené à se croiser, principalement dans le club journal. Enfin, quand il est là il reste au bureau du fond de la salle à bosser sur un article sur on ne sait quel sujet vu qu'il n'en parle pas. Il ne parle pas tout court. Il ne parle plus.

Et malgré qu'il m'ai blessé avec ses mots, je n'arrête pas de culpabiliser pour la phrase que j'ai sorti:

« J'aurais dû répondre que c'est normal lorsque tu m'as dit qu'on finissait toujours par te détester. »

Parce que je n'avais agis comme ça avant. Je n'avais jamais essayé de blesser quelqu'un parce que ce dernier la fait avant moi. Et pourtant j'en aurai eu des occasions vu toutes les personnes qui m'ont blessées lors de ma scolarité. Je crois que c'est aussi pour ça que je regrette. Parce que je ne veux pas être comme elles. Je sais que ça fait mal.

Beaucoup trop mal.

Mais d'un autre côté ça me frustre, ça m'énerve. Pourquoi c'est toujours à moi d'en prendre plein la gueule? C'est juste comme ça? On naît et il y en a qui vivent bien et d'autres qui en prennent plein la gueule? Et encore je m'estime heureux d'avoir continué mes études malgré ça, beaucoup arrêtent bien avant et, à cause des autres, abandonnent leurs rêves en même temps.

Je soupire en me frottant une énième fois les yeux. Je suis fatigué et sur les nerfs. Je pourrais presque sentir des larmes couler de mes yeux sans que je ne sache pourquoi. Repenser à cette période refait naître en moi une colère que j'ai toujours voulu refouler. Ne sois pas comme eux, Louis. Toi tu es quelqu'un de bien. Toi tu ne blesse pas les gens. Toi tu ne les frappe pas. Toi tu ne les enferme pas dans les toilettes. Toi tu ne les menace pas de faire tes devoirs ou sinon c'est la chasse d'eau dans la gueule.

OVERDOSE [L.S] ✓ AUTOEDITÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant