Chapitre 23

7K 568 385
                                    


Hi! J'espère que vous allez bien?

Encore merci infiniment pour vos commentaires qui me touchent énormément!

J'espère que cette histoire vous plaît toujours !

...

CHAPITRE 23

« Comment nos corps qui naissent pour guérir,

Deviennent si enclin à mourir? » -Sleeping At Last (Mars)

(No Ones Here To Sleep_Naughty Boy)

PDV HARRY STYLES

Immobile contre le mur, mes yeux ne lâchent pas du regard la porte du parking privé. Il peut arriver à tout moment. Et j'attends qu'il arrive tout comme j'en suis effrayé. Parce qu'il y a cette haine qui coule dans mes veines. Parce que je revois Gemma dire avec un grand sourire pourtant si faux que Edward lui a dit de dire aux étudiants à quel point il faut travailler dur pour espérer un bon avenir.

Alors on en est arrivé là? A devoir faire parler les morts? Contrôler Edward lorsqu'il était vivant ne leur était pas déjà suffisant?

Je connaissais Edward plus que n'importe qui. Et après ce qu'il s'est passé, la seule chose qu'il aurait gueulé aux étudiants dans cet amphithéâtre c'est d'arrêter de croire en un avenir tout tracé. De donner son maximum parce que dans la vie, rien ne sera jamais acquis. Que dans la vie, on ne sait jamais de quoi demain est fait.

Un jour vous êtes vivant. Et le lendemain vous êtes peut-être mort.

Je sens mon coeur se serrer et tourne légèrement la tête, le temps de quelques secondes, pour regarder par dessus mon épaule au loin. Louis, Lily, Liam, Niall, Zayn et Perrie sont là. Ils m'attendent plus loin, ne comprenant sûrement pas pourquoi je suis venu ici. Je les revois applaudir avec moi dans l'amphithéâtre. Avec cette même colère. Parce que eux aussi savent maintenant.

Même s'ils ne savent pas tout. Même si seuls Gemma et mois savons comment tu es parti.

Je croise immédiatement le regard de Louis qui me regardait déjà et je n'ai pas besoins d'être près de lui pour y lire de l'inquiétude. Alors je détourne le regard aussitôt. Cette fois, je ne pourrais pas le rassurer dans un regard.

Parce que, moi-même, je ne sais pas ce que je m'apprête à faire.

Mais j'ai ma réponse à la seconde où la porte du parking s'ouvre et où il apparait avec Gemma à ses côtés. Comme je l'avais prévu, il n'est pas accompagné par la sécurité. Il ne l'est jamais lorsqu'il prend la voiture lui-même pour simplement rentrer à la maison.

Sans attendre une seconde de plus, je m'avance sur le parking à mon tour et je vois Gemma se figer lorsqu'elle me voit arriver. Monsieur le maire, lui, garde son regard dur. Il ne montrera jamais s'il est impressionné ou non. Il cachera toujours ses émotions.

Et ça me glace le sang parce que c'est mon reflet que je vois dans ses yeux.

-« Quel beau discours monsieur le maire. » Je lâche, la mâchoire serrée, en m'approchant de lui.

-« J'ai du travail. » Il me répond en restant droit devant moi. « Je n'ai pas le temps pour tes caprices. »

C'est la phrase qu'il sort tout le temps. Qu'il a toujours sorti. Lorsque j'étais petit et que je demandais de l'attention. Lorsque j'entrais au collège et que je lui disais qu'on me détestait gratuitement à cause de notre argent.

OVERDOSE [L.S] ✓ AUTOEDITÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant